Florence Cassez : la Cour suprême du Mexique réexamine son cas ce mercredi<!-- --> | Atlantico.fr
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Florence Cassez garde l’espoir que la Cour suprême annule, ce mercredi, sa condamnation à soixante ans de prison.
Florence Cassez garde l’espoir que la Cour suprême annule, ce mercredi, sa condamnation à soixante ans de prison.
©Reuters

Nouvel espoir

L'avocat de la jeune femme explique que sa cliente "pourrait être libérée dès aujourd'hui".

Nouvel espoir pour Florence Cassez. La Cour suprême du Mexique examine en effet de nouveau la condamnation de la Française emprisonnée depuis 2005. Ce deuxième examen de l'affaire de Florence Cassez par les cinq juges de la Cour suprême pourrait bien cette fois aboutir à une annulation de la peine de la Française.

Trois issues sont donc possibles pour Florence Cassez, qui a été condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements, délinquance organisée et port d'armes prohibées, à l'issue de l'audience qui se tient ce mercredi : le renvoi en appel, la confirmation de la peine ou bien la libération immédiate si toutes les charges sont abandonnées.

Si la justice mexicaine avait refusé de libérer la jeune femme au mois de mars dernier, l'avocat de Florence Cassez ne se montre pas pour autant pessimiste aujourd'hui, bien au contraire. Me Frank Berton a ainsi expliqué au micro d'Europe 1 ce mercredi que sa cliente "pourrait être libérée dès aujourd'hui", précisant que "nous avons deux magistrats en faveur de sa libération, il nous en manque un". Il a par ailleurs assuré que Florence Cassez gardait elle aussi "beaucoup d'espoir" sur la décision de la justice mexicaine ce mercredi bien qu'elle ait "peur parce qu'elle sait que son destin, qui dépend de cinq juges, va se jouer aujourd'hui".

Si la Française et son avocat gardent espoir, c'est que les médias mexicains, assez durs auparavant envers la jeune femme, commencent à revoir leur version des faits. Nexos, la prestigieuse revue des milieux intellectuels, a ainsi publié au mois de juillet 2011le portrait de Florence Cassez en Une avec comme titre "La vérité en otage". Le rédacteur en chef du journal, Hector de Mauleon, expliquait notamment dans l'article que les 11 000 pages du dossier de l'enquête n'étaient qu'un "labyrinthe de fabrications".

Un nouvel élément pourrait par ailleurs plaider en faveur de Florence Cassez. Le célèbre présentateur Carlos Loret de Mola de la télévision mexicaine Televisa qui avait diffusé le reportage en direct sur l'arrestation supposée de la jeune femme le 9 décembre 2005 a était une mise en scène des autorités et a, pour la première fois, exprimé des "regrets".

Lu sur France 24

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