Election présidentielle : Emmanuel Macron estime que « rien n’est joué » face à Marine Le Pen pour le second tour et appelle à fonder « un grand mouvement politique d'unité et d’action »<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron a lancé un appel à l'unité pour le second tour de l'élection présidentielle face à Marine Le Pen.
Emmanuel Macron a lancé un appel à l'unité pour le second tour de l'élection présidentielle face à Marine Le Pen.
©Ludovic MARIN / AFP

Nouveau mandat

Le président-candidat est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle devant Marine Le Pen. Dans un discours devant ses militants ce dimanche soir, Emmanuel Macron a lancé un appel à l’unité derrière son projet.

Alors que ses choix dans la campagne et son refus de débattre avaient été vivement critiqué, Emmanuel Macron a été en mesure de se hisser en tête du premier tour de l’élection présidentielle. Le candidat LREM devance Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour.

Dans la soirée de dimanche, Emmanuel Macron a pris la parole depuis son QG situé à porte de Versailles :

« Votre confiance m’honore, m’oblige et m’engage. Vous pouvez compter sur moi pour mettre en place ce projet de progrès, d’ouverture et d’indépendance de la France que nous avons défendu pendant cette campagne ».

Le président sortant souhaite faire barrage au Rassemblement National à l’occasion du second tour prévu le 24 avril prochain. Emmanuel Macron a tenu néanmoins à rester prudent et souhaite qu’un maximum d’électeurs se mobilisent pour le second tour :

« Ne nous trompons pas, rien n’est joué. Le débat que nous aurons dans les quinze jours à venir est décisif pour notre pays et pour l’Europe. Voulons-nous d’une France indépendante parce que forte sur le plan économique, écologique, agricole et culturelle ? (…) Voulons-nous d’une France où par l’écologie les factures de chauffage se réduiront et la voiture électrique pour tous ? Voulons-nous d’une France qui continue à faire confiance à la science, à la raison, à la compétence, comme nous l’avons fait ces dernières années ? Je veux d’une France qui lutte résolument contre le séparatisme islamiste, mais pas d’une France qui empêche les musulmans et les juifs de manger selon les (préceptes) de leur religion. Je veux une France qui s’inscrit dans une Europe forte, pas d’une France qui, sortie de l’Europe, n’aurait que pour alliés l’internationale des populistes et des xénophobes ».

Emmanuel Macron, lors de son allocution, a salué « l’ensemble des candidats présents au premier tour » et à lancer un appel afin de former un « grand mouvement d’unité et d’action » :

« J’appelle tous ceux qui depuis six ans et jusqu’à ce soir se sont engagés pour travailler à mes côtés à se transcender pour se rassembler en un grand mouvement politique d'unité et d'action. Je veux saluer l’ensemble des candidats présents au premier tour. Merci de les applaudir. Depuis le début et depuis toujours nous défendons des convictions avec force mais en respectant chacune et chacun. Merci pour cela. Je sais la déception des candidates et candidats dont je viens d’évoquer le nom. Je remercie Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse et Fabien Roussel, qui m’ont dès ce soir apporté leur soutien ».

Emmanuel Macron souhaite « tendre la main à tous ceux qui veulent travailler pour la France » :

« Je suis prêt à inventer quelque chose de nouveau pour rassembler les sensibilités diverses pour bâtir avec eux un grand mouvement ».

De nombreux médias ont évoqué ces derniers jours un possible ralliement de Nicolas Sarkozy envers Emmanuel Macron dans le cadre de l’entre-deux tours.

BFMTV

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