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Ecarts de salaires : à l'échelle mondiale, d'ici à 2030, ils devraient se réduire
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Etude

C'est ce que démontre une étude du cabinet de conseil PwC publiée samedi.

Petite projection vers le futur. D'ici à 2030, les écarts de salaires entre les économies "matures" et les économies "émergentes" devraient diminuer de "manière significative", comme le prouve une étude publiée ce samedi par le cabinet de conseil PwC. Plus précisément, l'écart serait réduit en raison notamment d'une forte progression des salaires moyens dans les pays émergents. Selon ce même rapport, ces changements auront des conséquences économiques très importantes. En effet, cela entraînerait des bouleversements dans les choix de localisation des entreprises.

Ainsi, l'étude montre que les salaires moyens mensuels en Inde et aux Philippines (actuellement en dernière position des projections) pourraient quadrupler dans le premier pays (passant de 132 en 2011 à 616 dollars en 2030) et tripler dans le second (de 169 à 581 dollars). Pendant ce temps, les salaires réels en France (qui resterait au 2e rang, passant de 3 821 dollars à 5 022 en 2030), aux Etats-Unis (de 3 482 à 4 574 dollars) ou en Grande-Bretagne (de 3 433 à 4 665 dollars) devraient seulement croître "d'un tiers environ", affirme l'étude. Le rapport entre les salaires réels moyens en France et en Inde passerait ainsi de 28 fois supérieur à 8 fois. Entre les Etats-Unis et le Mexique, celui-ci passerait de 7 à 4.

Conséquence : "les entreprises pourraient relocaliser certaines activités de production ou de services dans leur pays d'origine, comme ont déjà commencé à le faire certaines sociétés américaines, ou bien elles pourraient les transférer dans des pays à relativement plus bas coût". Autre scénario, "les entreprises pourraient se réimplanter dans des pays où les coûts sont initialement plus élevés, mais qui sont géographiquement plus proches, renforçant ainsi leur contrôle sur leur chaîne d'approvisionnement".

Lu sur La Tribune

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