“Devoir de visite” : Aurore Bergé répond à la polémique<!-- --> | Atlantico.fr
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Aurore Bergé, ministre de la Famille, photo AFP
Aurore Bergé, ministre de la Famille, photo AFP
©Bertrand GUAY / AFP

Proposition à risque

Le président de la République, qui a fait voter la PMA sans père en 2021, entend maintenant mettre en place un “devoir de visite” pour les pères absents. Aurore Bergé, la ministre de la Famille, a répondu à la polémique.

"Je veux qu’on puisse ouvrir ce débat, qui est au fond à la fois un débat sur la parentalité et un débat sur l’égalité entre les femmes et les hommes, qui est celui d’instaurer un devoir de visite, un devoir d’accompagnement jusqu’à l’âge adulte, des enfants", affirmait récemment Emmanuel Macron, selon qui être parent, "c’est un devoir". Et un devoir, assure-t-il, "qui ne s’arrête pas au moment du divorce ou de la séparation". Dans une courte vidéo publiée par le magazine Elle, sur laquelle Atlantico a eu l’occasion de revenir, le chef de l’Etat insiste : "Quand il y a un père, il faut qu’il exerce tous ses devoirs et que la maman, quand elle est dans cette situation-là, puisse exiger des visites régulières". "Un enfant qui ne voit jamais son père, c’est un enfant qui se sent abandonné", assène encore celui qui a fait voter la PMA sans père en 2021, avant de poursuivre sur le "développement affectif et éducatif", qui ne serait pas le même.

Quelques jours après cette annonce, néanmoins, l’exécutif apparaît pris au piège de la polémique. Les organisations féministes n’ont pas manqué de noter le caractère "dangereux" de la proposition d’Emmanuel Macron, informe le Huffington Post sur son site. "Quand il y a un père, il faut qu’il exerce tous ses devoirs et que la maman, quand elle est dans cette situation-là, puisse exiger des visites régulières", déclare par exemple la présidente de la fédération syndicale des familles monoparentales, Josette Elombo, interrogée par BFMTV. Un point de vue partagé par Osez le féminisme, et qui a poussé la ministre des familles à répondre.

Aurore Bergé a signifié vouloir combattre le "déséquilibre de responsabilité" qui existe entre les pères et les mères. Et elle de préciser, sur Europe 1 : "Évidemment, la question n’est pas de forcer une relation quand il y a un risque de violence".

Huffington Post

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