Des écoutes inédites dans la cellule de Mohamed Amra, l’évadé du fourgon, révèlent son extrême dangerosité<!-- --> | Atlantico.fr
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Mohamed Amra, 30 ans, est introuvable depuis le 14 mai
Mohamed Amra, 30 ans, est introuvable depuis le 14 mai
©HANDOUT / INTERPOL / AFP

Sentiment d’impunité

Hautement recherché depuis son évasion sanglante du 14 mai au niveau du péage d’Incarville dans l’Eure, des écoutes de la cellule du fugitif révèlent la haute dangerosité de Mohamed Amra, dit « La Mouche ».

« Sur le Coran de La Mecque, Wallah, vous allez me respecter. Vous êtes des fous, mais je vais vous montrer que je suis plus fou que vous ! (…) Tu crois que je suis Coluche ? Vous vouliez voir ma chienneté (sic) ? Je vais vous montrer ! Tu vas me payer ! ». Ces propos ont été tenus par Mohamed Amra, dit « La Mouche ». Il est l’homme le plus recherché de France. 

Pendant de long mois, la cellule de Mohamed Amra, toujours introuvable depuis son évasion spectaculaire et sanglante le 14 mai dernier au péage d’Incarville, dans l’Eure, a fait l’objet d’une sonorisation dans le cadre d’une enquête sur le meurtre ultraviolent d’un homme à Marseille, qu’il est soupçonné d’avoir commandité depuis la prison de la Santé. 

Ces écoutes inédites, révélées par Le Parisien, montrent la diversité des activités criminelles que « La Mouche » continuait de poursuivre derrière les barreaux. On y apprend que « La Mouche » ou « La Chemou » est considéré par ses codétenus comme « un mec en place », un « sistegros » (un grossiste) », un important trafiquant de stups.

Mais surtout, Mohamed Amra dirige, en temps réel et en images, des guets-apens à l’encontre de trafiquants rivaux pour leur voler leurs cargaisons de drogue. Et « La Mouche » révèle qu’il est parfois mieux informé depuis sa cellule que ses hommes.  « Allô ? ! Ouais, frérot, attends, j’vais t’guider parce que y a un barrage ! Y a les gendarmes au rond-point, lâche-t-il visiblement tuyauté par un autre complice. Non, reviens au stop ! Prends à droite ! Non, pas l’barrage, t’es fou », commente-t-il par visioconférence.

Le Parisien

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