Des agents russes ont « infiltré des systèmes d’informations critiques en France, en attendant de frapper le jour J »<!-- --> | Atlantico.fr
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L’ANSSI, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, a révélé ce 27 février son panorama annuel de la menace cyber.
L’ANSSI, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, a révélé ce 27 février son panorama annuel de la menace cyber.
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Menace

Dans son rapport annuel, l’ANSSI, l’agence en charge de la surveillance cyber des administrations, note un retour des pirates du renseignement russe. L’espionnage reste « la menace qui a le plus impliqué les équipes » de l’ANSSI.

L’ANSSI, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, a révélé ce 27 février son panorama annuel de la menace cyber. Si l’invasion de l’Ukraine par la Russie a mobilisé l’essentiel des forces du Kremlin cette année-là, les hackers du renseignement ont de nouveau pris l’Europe et la France en cible dernièrement.

« Les acteurs étatiques affiliés à la Russie sont plus que jamais de retour. On a constaté des infiltrations sur des infrastructures critiques, sans actions particulières derrière », affirme Vincent Strubel, le directeur général de l’ANSSI. « Ils agissent comme des espions, ils ne font rien, si ce n’est vérifier qu’ils sont toujours installés. Ils attendent de frapper le jour J, où on leur donnera des instructions. Cela peut être avec des wiper (des logiciels malveillants pour détruire les données), ou même une destruction physique en jouant avec les paramétrages d’une infrastructure. C’est des choses que l’on a vues en Ukraine. »

Dans son rapport, l’agence estime que « le nombre total d’attaques par rançongiciel portées à la connaissance de l’ANSSI est supérieur de 30 % à celui constaté sur la même période en 2022. Cette recrudescence, également constatée par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris, rompt avec la diminution du nombre d’attaques par rançongiciel observée par l’agence dans son précédent Panorama de la cybermenace. »

Numerama

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