« Dépressif, parano, schizophrène… » : l’ex-femme de l’assaillant d’Annecy raconte<!-- --> | Atlantico.fr
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Depuis la Suède, la compagne de l’assaillant d’Annecy s’est confiée au « Point ». Elle dit avoir prévenu les autorités suédoises, françaises et suisses de la fragilité de son mari. En vain.
Depuis la Suède, la compagne de l’assaillant d’Annecy s’est confiée au « Point ». Elle dit avoir prévenu les autorités suédoises, françaises et suisses de la fragilité de son mari. En vain.
©OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

Drame

Depuis la Suède, la compagne de l’assaillant d’Annecy s’est confiée au « Point ». Elle dit avoir prévenu les autorités suédoises, françaises et suisses de la fragilité de son mari. En vain.

Depuis la Suède, elle dit prier tous les jours pour les victimes de celui qui a été son mari pendant près de dix ans. Juliette (pseudonyme qu'elle a choisi) ne prétend pas comprendre ce qui s'est passé dans la tête d'Abdalmasih Hanoun ce 8 juin, quand il a poignardé des enfants dans un parc d'Annecy. Elle ne dit pas non plus que le sanglant dérapage était inévitable, ou même prévisible. Mais, comme elle l'a expliqué en arabe au Point, elle a vu, à distance, la santé mentale du jeune homme se dégrader dangereusement. Elle a sonné l'alarme.

Pourtant, a posteriori, ses avertissements semblent prophétiques. Sur le moment, les autorités suisses ne les ont pas entendus, et il n'est pas certain qu'ils soient parvenus jusqu'aux autorités françaises compétentes. « Son mail a malheureusement été envoyé à une adresse qui n'existe plus depuis 2019 », explique-t-on à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).

Selon la même source, « monsieur Hanoun a bien bénéficié d'un examen de vulnérabilité, qui n'a pas permis de déceler un problème psychologique au moment de son enregistrement à Grenoble comme demandeur d'asile ». Les efforts de Juliette se sont donc révélés vains. Vivant sous la protection de la police depuis l'attentat, elle parle de la personnalité de son ex-mari et de leur histoire commune.

« Je pense qu'à cause de sa schizophrénie il avait commencé à se fabriquer certaines croyances qui n'existent pas. Il avait des idées très contradictoires : il me disait qu'il voulait obtenir l'asile en France pour vivre en Suède et le jour même il disait vouloir aller au Canada. Il était plongé dans un monde bizarre que je n'arrivais pas à comprendre », a-t-elle affirmé.

Le Point

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