Crise ukrainienne : malgré ses efforts, Emmanuel Macron en échec pour enrayer l’escalade des tensions <!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine organisée dans le but de trouver une solution à la crise ukrainienne. Moscou, 7 février 2022.
Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine organisée dans le but de trouver une solution à la crise ukrainienne. Moscou, 7 février 2022.
©SPUTNIK / AFP

Impuissant

Depuis le début de la crise, Emmanuel Macron s’est employé à apaiser la situation en Ukraine. Face à la récente montée des tensions, force est de constater l’échec de son activisme diplomatique

Il a redoublé d’efforts pour trouver une solution pacifique à la crise. Malgré de multiples appels téléphonique avec Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky, Joe Biden, Boris Johnson ou encore Olaf Scholz, Emmanuel Macron n'est pas parvenu à enrayer l'escalade des tensions en Ukraine. La situation a basculé suite à l’annonce du président russe qui reconnait désormais l’indépendance des républiques de Donetsk et de Lougansk. Face à ce séisme, le chef de l’État a convoqué lundi soir un Conseil de défense.

Obstiné, Emmanuel Macron s’efforçait de trouver une solution diplomatique à la crise. Pourtant, Vladimir Poutine a décidé d’envoyer ses troupes dans les territoires sécessionnistes. Le Kremlin a par la suite annoncé avoir tué sur son sol cinq « saboteurs » ukrainiens. Ces évènements mettent fin aux accords de Minsk signés en 1991 qui entérinaient la dislocation de l’Union Soviétique en donnant naissance à la Communauté des États Indépendants (CEI).

Les observateurs craignent que cette résurgence des combats serve de prétexte à la Russie pour attaquer massivement l’Ukraine. En réaction, les européens semblent prêts à actionner un arsenal de sanctions préparées avec les États-Unis depuis plusieurs semaines. « S’il y a annexion, il y aura des sanctions, et s’il y a reconnaissance, je mettrai les sanctions sur la table et les ministres décideront », a indiqué Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne. L’OTAN a également condamné la décision de Poutine, lui demandant « instamment de choisir la voie de la diplomatie, de renoncer à son renforcement militaire et de retirer ses forces conformément à ses obligations et engagements internationaux ».

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S’il y a une guerre en Ukraine, voilà à quoi elle ressemblera (et non, ça n’a rien à voir avec ce qu’on en prédit généralement)

Joe Biden et Vladimir Poutine avaient tous les deux donné leur « accord de principe » à un sommet, qui devrait ensuite être élargi à toutes les parties prenantes, notamment l’Ukraine. Pour l’heure, il est impossible de dire si ce sommet aura bel et bien lieu. De con côté, le chef de la diplomatie russe devait rencontrer Jean-Yves le Drian vendredi à Paris mais la rencontre n’a pas eu lieu. 

Depuis le début de la crise ukrainienne, Vladimir Poutine n’a pas modifié ses exigences : que l’OTAN renonce à s’étendre vers l’est de l’Europe et qu’elle retourne à ses frontières de 1997, le but étant de rétablir les anciennes zones d’influence qui séparaient l’Union Soviétique du monde occidental. Des demandes inacceptables pour les Européens et les Américains. 

Volodymyr Zelensky, de son côté, demande à l’Europe de sortir du silence et de s’engager pour permettre une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN : « L’Occident doit en finir avec sa politique d’apaisement avec la Russie… J’espère que personne ne pense à l’Ukraine comme à un tampon entre la Russie et l’Occident… Car il ne s’agit pas d’une guerre en Ukraine. Il s’agit de la guerre en Europe ».

Le Figaro

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