Contraception : le remboursement des pilules de troisième génération remis en cause<!-- --> | Atlantico.fr
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Ces pilules avaient pourtant provoqué un grand enthousiasme lors de leur mise sur le marché dans les années 2000.
Ces pilules avaient pourtant provoqué un grand enthousiasme lors de leur mise sur le marché dans les années 2000.
©Flickr/mr.paille

Contre-productif ?

Ces pilules sont accusées d'augmenter le risque de caillots sanguins.

2 millions de Françaises sont concernées par cette nouvelle. La Haute autorité de santé (HAS) pourrait s'attaquer aux pilules contraceptives dites de "troisième génération", et demander la fin de leur remboursement, pour "service médical rendu insuffisant".

La HAS reçoit ce mercredi les fabricants de pilules de troisième génération, et devrait leur annoncer que le service médical rendu (SMR) par ces pilules contraceptives est insuffisant, en d'autres termes : elles présentent trop de risques par rapport aux bénéfices qu'elles procurent aux patientes.

Ces pilules avaient pourtant provoqué un grand enthousiasme lors de leur mise sur le marché dans les années 2000. Elles présentaient en effet un habituels de la pilule, tels que la prise de poids et les problèmes de peau.

Mais elles contiennent d'autres principes actifs, plus puissants, qui augmentent le risque de formation d'un caillot dans les veines, une thrombose veineuse. Le danger est alors que ce caillot migre vers les poumons et provoque une embolie pulmonaire, potentiellement mortelle. Sur 2 500 femmes utilisant une pilule de troisième génération, l'une d'entre elles risque de faire une thrombose veineuse au cours de la première année. Un risque deux fois plus élevé que pour les patientes prenant des pilules de deuxième génération.

Dans les huit jours, les fabricants devraient fournir la preuve de l’efficacité de leurs produits, preuve sans laquelle ils risqueraient de subir un «avis négatif» par la HAS. Cet avis sera ensuite transmis au ministère de la Santé, qui devra décider si ces pilules, dont certaines sont remboursées à hauteur de 65%, pourront toujours l’être. Or, comme le note Le Parisien, lorsque le service médical rendu est jugé insuffisant, le ministère choisit souvent le déremboursement.

Lu sur RTL.fr

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