Collégien battu à mort à Viry-Châtillon : cinq personnes mises en examen, dont quatre pour assassinat<!-- --> | Atlantico.fr
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Deux des mis en cause ont été placés en détention provisoire, tandis que deux autres mineurs sont incarcérés provisoirement, avant un débat contradictoire mercredi.
Deux des mis en cause ont été placés en détention provisoire, tandis que deux autres mineurs sont incarcérés provisoirement, avant un débat contradictoire mercredi.
©Emmanuel Dunand / AFP

Violence extrême

Deux des mis en cause ont été placés en détention provisoire, tandis que deux autres mineurs sont incarcérés provisoirement, avant un débat contradictoire mercredi.

Quatre jeunes hommes ont été mis en examen pour "assassinat", dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 avril, après la mort du jeune Shamseddine, roué de coups jeudi à sa sortie du collège de Viry-Châtillon (Essonne), a annoncé le parquet d'Evry. Une mineure de 15 ans a également été mise en examen, du chef "d'abstention volontaire d'empêcher un crime", ajoute le procureur, Grégoire Dulin, dans un communiqué.

Le parquet précise que deux des mis en cause – un majeur de 20 ans et un mineur – ont été placés en détention provisoire. Les deux autres jeunes hommes sont également incarcérés provisoirement, dans l'attente d'un débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention, mercredi.

Ces cinq personnes avaient été placées en garde à vue vendredi, au lendemain des faits. La victime, prise en charge par les urgences et hospitalisée à l'hôpital Necker, à Paris, est morte vendredi après-midi des suites de ses blessures.

Selon les premiers éléments de l'enquête et les déclarations des mis en cause, cités par le procureur dimanche en début de soirée, deux frères avaient appris, plusieurs jours auparavant, que "leur sœur correspondait avec des personnes de son âge sur des sujets relatifs à la sexualité". "Craignant pour sa réputation et celle de leur famille, ils avaient enjoint à plusieurs garçons de ne plus entrer en contact avec elle. Ils avaient ensuite appris que la victime se vantait de pouvoir librement parler avec leur sœur, n'ayant pas encore eu à subir de pression de leur part", a ajouté Grégoire Dulin.

France Info

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