"Cent jours" : ce qu’il faut retenir de l’interview d'Elisabeth Borne sur France 2<!-- --> | Atlantico.fr
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La Première ministre Elisabeth Borne.
La Première ministre Elisabeth Borne.
©MARTIN LELIEVRE / AFP

La Première ministre en quête

Au lendemain de son discours pour présenter la feuille de route des cent prochains jours du quinquennat, la Première ministre était l’invitée des "4 Vérités", sur France 2.

Élisabeth Borne entend "renouer le dialogue" avec les organisations syndicales "dès le début du mois de mai", promettant de "transcrire fidèlement dans la loi" tout accord entre syndicats et patronats, notamment sur l'emploi des séniors. "Mon objectif, c'est bien de renouer le dialogue", a déclaré jeudi la Première ministre sur France 2. Soulignant que le dialogue "non officiel" a continué, elle a dit vouloir reprendre au niveau officiel "des discussions avec les organisations syndicales dès le début du mois de mai".

"C'est très important qu'on change de regard sur les seniors, qu'on facilite les parcours professionnels, les fins de carrière", "des sujets dont je souhaite que les organisations syndicales et patronales puissent se réemparer", a déclaré la Première ministre, alors que le Conseil constitutionnel a invalidé certaines dispositions de la réforme des retraites sur ces thèmes.

De plus, Élisabeth Borne a tendu la main jeudi aux Républicains (LR) sur l'immigration en appelant à un "compromis", tout en écartant l'hypothèse d'un référendum demandé à droite. Interrogée sur l'opportunité d'une convention citoyenne, la Première ministre a assuré sur France 2 qu'"aujourd'hui on veut surtout avoir des discussions avec les oppositions, et notamment des groupes Les Républicains à l'Assemblée et au Sénat, pour trouver un compromis".

Un compromis "ce n'est pas tout ce que chacun aurait voulu faire s'il avait eu la main tout seul, mais trouver un texte qui puisse rassembler une majorité", a toutefois averti Elisabeth Borne, qui avait annoncé mercredi un report à l'automne de ce projet de loi. Elle avait alors mis en cause Les Républicains qui "doivent encore dégager une ligne commune" entre Sénat et Assemblée. LR a aussitôt répliqué en annonçant une future proposition de loi sur le sujet. "Le recours au référendum est désormais la seule solution", a estimé son président Eric Ciotti.

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Ensuite, la Première ministre Elisabeth Borne s'est félicitée des initiatives prises dans certaines entreprises en faveur du congé menstruel et assuré que le gouvernement "regarde le dispositif" pour "faciliter cet engagement". Interrogée sur France 2 sur une possible généralisation du congé menstruel comme en Espagne, la cheffe du gouvernement a d'abord insisté sur la nécessité de "faire attention aux mots" car "quand on a des femmes qui tous les mois souffrent", comme dans le cas de l'endométriose, "on n'est pas en train de parler de congés". Ces femmes "ne doivent pas se résigner à avoir mal, il faut aller voir un médecin parce que ça peut être une maladie" et "dans ce cas-là, il y a des traitements et on peut avoir des arrêts de travail", a-t-elle insisté.

Puis, Élisabeth Borne a dit jeudi souhaiter "des baisses concrètes, tangibles" des prix "d'ici la fin du mois de juin", demandant aux industriels et à la grande distribution de "rouvrir des négociations" afin de "répercuter" les "baisses des matières premières".

"Il faut vraiment que chacun prenne ses responsabilités. L'État l'a fait, le gouvernement l'a fait sur l'énergie, la grande distribution l'a fait avec le trimestre anti-inflation". "On attend que dans les prochaines semaines ces négociations se rouvrent entre les industriels et la grande distribution pour effectivement répercuter ces baisses des matières premières", a déclaré la Première ministre sur France 2.

Le Parisien

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