Ballons espions : les renseignements américains auraient identifié jusqu'à quatre autres aéronefs<!-- --> | Atlantico.fr
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Une photo du ballon chinois prise depuis un avion de l'US Air Force, transmise par le ministère américain de la Défense le mercredi 22 février 2023
Une photo du ballon chinois prise depuis un avion de l'US Air Force, transmise par le ministère américain de la Défense le mercredi 22 février 2023
©©Handout / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Nouveau rebondissement

En février, les autorités américaines et canadiennes avaient abattu 3 ballons chinois au-dessus de leur territoire.

Deux mois après l'intrusion de plusieurs aéronefs chinois au-dessus des États-Unis et du Canada, le Washington Post a révélé vendredi 14 avril que les services de renseignements américains avaient connaissance de l’existence d'autres ballons. Selon un rapport classé secret-défense en date du 15 février, la National Geospatial-Intelligence Agency aurait identifié jusqu'à sept aéronefs.

Mis à part le ballon abattu au-dessus des États-Unis, surnommé Killen-23, celui au-dessus de l'Alaska et du Lac Huron, deux autres aéronefs sont évoqués dans le rapport : un premier qui aurait survolé un porte-avions américain et un second qui se serait écrasé en mer de Chine méridionale. Les renseignements évoquent également deux autres ballons, baptisés Bulger-21 et Accardo-21, sans préciser si ce sont les deux décrits plus haut.

Le Washington Post a précisé que les noms donnés semblaient être ceux de criminels notoires, notamment Tony Accardo, James Bulger et Donald Killeen.

Le rapport précise également l'équipement des ballons : « Bulger-21 transportait des équipements de surveillance sophistiqués et a fait le tour du monde de décembre 2021 à mai 2022 ». Tandis que « l'Accardo-21 transportait des équipements similaires ainsi qu'un capteur à cardan recouvert d'une feuille d’aluminium ».

Après l'analyse de spécialistes du renseignement, les ballons ont été jugés capables de « générer suffisamment de puissance pour faire fonctionner n'importe quelle technologie de surveillance et de reconnaissance, y compris un type de radar qui peut voir la nuit et à travers les nuages et les matériaux minces ».

Toujours selon le rapport, le ballon Killeen-23 contenait une antenne parabolique de 1,2 mètre de diamètre, plusieurs capteurs non identifiés et ce qui s'apparente à antenne de mât.

Le Figaro

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