Affaire Benjamin Griveaux : Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo sont renvoyés en correctionnelle<!-- --> | Atlantico.fr
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L'artiste russe Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo sont renvoyés en correctionnelle pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" de Benjamin Griveaux.
L'artiste russe Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo sont renvoyés en correctionnelle pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" de Benjamin Griveaux.
©ALAIN JOCARD / AFP

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L'artiste russe et sa compagne sont soupçonnés d'avoir diffusé en 2020 des images à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors secrétaire d'Etat. Ces publications avaient entraîné le retrait de sa candidature à la mairie de Paris.

L'artiste russe Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo sont renvoyés en correctionnelle pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" de Benjamin Griveaux, selon des informations de l’AFP.

Ils sont notamment poursuivis pour la diffusion des captures d'écran d'échanges intimes entre Benjamin Griveaux et Alexandra de Taddeo sur le site internet de Piotr Pavlenski le 12 février 2020, "Pornopolitique". Cette polémique a entraîné le retrait de la candidature de Benjamin Griveaux de la course aux élections municipales. 

Les juges d'instruction estiment, avec le ministère public, que l'implication des deux suspects dans l'atteinte à l'intimité de la vie privée est claire, puisque Alexandra de Taddeo reconnaît avoir enregistré les vidéos éphémères envoyées par Benjamin Griveaux en 2018 et puisque Piotr Pavlenski reconnaît les avoir récupérées pour les diffuser et même le revendique comme un geste "d'art politique", pour dénoncer les contradictions entre les discours et les actes de Benjamin Griveaux.

Le texte qui accompagnait les photos sur son site internet faisant notamment référence à une déclaration de l'épouse du porte-parole du gouvernement qui vantait dans Paris Match la franchise de son mari dans un monde politique rempli d'hypocrisie. 

Les juges mettent en doute les déclarations d'Alexandra de Taddeo quand elle dit qu'elle n'était pas informée du projet de son compagnon. Les juges considèrent que le site "Pornopolitique" était financé par une association qu'elle présidait, qu'elle a écrit plusieurs messages laissant penser qu'elle savait ce que l'activiste russe allait faire et qu'en supprimant tous les documents enregistrés sur son ordinateur, elle avait délibérément fait obstacle à l'enquête. Les juges estiment même qu'il est "permis de s'interroger sur le véritable motif de sa reprise de contact avec Benjamin Griveaux" en janvier 2020, un mois avant la diffusion des images. 

Dans cette affaire, les juges d'instruction ont décidé d'un non-lieu concernant l'avocat Juan Branco. 

France Info

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