5G : « Pas de risques nouveaux » pour la santé, selon les données de l'Anses<!-- --> | Atlantico.fr
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Le logo de la 5G sur un mur d'un bâtiment lors de l'inauguration du groupe de médias français Altice Campus à Paris, le 9 octobre 2018.
Le logo de la 5G sur un mur d'un bâtiment lors de l'inauguration du groupe de médias français Altice Campus à Paris, le 9 octobre 2018.
©ERIC PIERMONT / AFP

Etude

L’Anses a présenté ses conclusions  sur l’impact sanitaire du déploiement de la 5G ce mardi. La rapport très attendu de l'Anses estime peu probable que les nouvelles fréquences 5G utilisées depuis fin 2020 aient des effets sur la santé.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a présenté ce mardi 20 avril ses conclusions sur l’impact sanitaire du déploiement de la 5G. L’Anses n’identifie pas d’effet nouveau et indésirable par rapport aux générations précédentes de téléphonie mobile. Elle reste néanmoins prudente au vu du manque de données disponibles.

Ce rapport permet de trancher une polémique qui a agité de nombreuses villes ces dernières années sur la question du déploiement du réseau 5G et ses effets potentiels sur la santé. «

« En l’état actuel des connaissances, on n’identifie pas de risques nouveaux. On ne relève pas un élément d’alerte susceptible de faire évoluer la feuille de route du déploiement », selon les précisions de Matthieu Schuler, le directeur délégué de l’Anses au pôle « Sciences pour l’expertise ».

Dans son rapport remis au début de l’été 2020, la  Convention citoyenne pour le climat avait réclamé un moratoire sur le déploiement dans l’attente du rapport de l’Anses. Emmanuel Macron avait ensuite dénoncé et ridiculisé cette position en brocardant le « modèle Amish ».

Selon l’Anses , il serait néanmoins important de « bien anticiper le déploiement des technologies quelles qu’elles soient. Les études scientifiques ne s’effectuent pas en deux temps trois mouvements », selon Matthieu Schuler.

La 5G s’installera donc sur trois gammes de fréquences : la bande de 700 mégahertz (MHz) à 2,1 gigahertz (GHz), la bande des 3,5 GHz et celle des 26 GHz. La première est déjà utilisée par les technologies existantes, 3 et 4G. L’Anses juge que les niveaux d’exposition à la 5G seront « vraisemblablement comparables ».

Les experts ont précisé également que plus la fréquence augmente, moins l’énergie des ondes électromagnétiques pénètre profondément dans l’organisme. Elle atteint plusieurs centimètres dans la bande 700 MHz/2,1 GHz, un centimètre tout au plus pour 3,5 GHz, quelques millimètres pour 26 GHz.

20 Minutes

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