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"Fédéralisme et austérité" au programme de cette rentrée 2014 selon le ministre des Finances allemand
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Noir c'est noir

Dans une tribune au Financial Times, Wolgang Schäuble apporte les éléments de réponse à ceux qui se posent la question d’un éventuel revirement de tendance de la doctrine européenne. La réponse est claire : non.

L’icône du gouvernement allemand, Wolfgang Schäuble, faisait sa rentrée ce lundi en publiant une tribune conjointe avec Karl Lamers, porte-parole de la CDU parti de la chancelière Angela Merkel, dans le Financial Times. Et les deux hommes n’y vont pas par quatre chemins. En premier lieu, le duo propose de renouveler les institutions européennes en nommant un "super commissaire" européen ayant le pouvoir de retoquer les budgets nationaux : "Nous devons revisiter les institutions et les procédures de l’Union Européenne. (…) Pourquoi ne pas avoir un commissaire européen au Budget ayant le pouvoir de rejeter les budgets nationaux si ceux-ci ne correspondent pas aux règles que nous avons communément admises ?"

De cette manière, le vote d’un  budget au Parlement dans un pays de l’union ne suffirait plus pour qu’il soit adopté. Un budget devrait alors passer sous les grilles de la commission européenne afin de vérifier sa conformité au pacte de stabilité. Et ainsi en finir avec les "dépassements budgétaires" de certains états.

Puis, Wolfgang Schäuble et Karl Lamers reviennent sur la politique de croissance de la zone euro, et ici encore, aucune ambiguité n’est permise : "A cette fin, nos efforts au cours des prochaines années doivent s’accentuer sur des politiques permettant de promouvoir la croissance et l’emploi. Ce qui signifie d’assurer des finances publiques saines, continuer à réguler les marchés financiers, réformer le marché du travail, approfondir le marché intérieur, conclure un accord de libre-échange transatlantique, et stopper cette compétition fiscale néfaste. Et cela signifie aussi construire une Union de l’énergie et une Union du digital en Europe" écrivent-ils.

C’est-à-dire que selon le ministre allemand, c’est bien la poursuite de la doctrine de l’austérité qui serait à la base d’un possible retour de la croissance. Si tous les dirigeants européens veulent une politique de croissance, les mesures à prendre pour une telle politique ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

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