Hourra…
Poutine vient de se trouver un allié de poids : le Burkina Faso !
C’est sûr que Zelensky commence à trembler.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Ce charmant petit pays africain compte un peu plus de 20 millions d’habitants. Il est connu pour une spécialité qu’il partage avec d’autres Etats d’Afrique : les coups d’Etat !
Depuis son indépendance, on en compte d’innombrables. Un officier remplace au pouvoir un autre officier qui à son tour sera remplacé par un autre officier. Ainsi fonctionne l’alternance au Burkina Faso.
Un nouveau putsch militaire vient d’y avoir lieu. Et il a placé un capitaine à la tête de la nouvelle junte. Il succède à un lieutenant-colonel. Cette démocratisation en appelle d’autres : le prochain chef d’une nouvelle junte sera lieutenant. Et après, on verra l’arrivée au pouvoir d’un deuxième classe…
La victoire des putschistes a été saluée par des manifestations de joie. Une foule enthousiaste agitait des drapeaux devant le siège du gouvernement. Pas ceux du Burkina Faso mais ceux de la Russie ! Les Burkinabés ont tous entendu parler des exploits des mercenaires du groupe Wagner.
Eux seuls – on vient de vous dire à quoi servait l’armée du Burkina Faso – sont capables de faire face aux djihadistes qui contrôlent une partie du pays. En échange de bons procédés, nous pensons que le Burkina Faso va envoyer des volontaires pour soutenir Poutine sur le front ukrainien. Quoi qu’avec le climat là-bas, ça risque d’être un peu frisquet pour eux…
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