Tabassée parce que mécréante ? Derrière le drame vécu par Samara, la pression islamiste croissante sur les Français musulmans<!-- --> | Atlantico.fr
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Une élève de 14 ans scolarisée au collège Arthur Rimbaud de Montpellier a été hospitalisée après avoir été "frappée par un groupe de trois individus" le mardi 2 avril.
Une élève de 14 ans scolarisée au collège Arthur Rimbaud de Montpellier a été hospitalisée après avoir été "frappée par un groupe de trois individus" le mardi 2 avril.
©Pascal GUYOT / AFP

Sortir du déni

L'agression de la collégienne Samara a rouvert le dossier de la pression islamiste exercée sur certains Français de confession musulmane.

Guylain Chevrier

Guylain Chevrier

Guylain Chevrier est docteur en histoire, enseignant, formateur et consultant. Ancien membre du groupe de réflexion sur la laïcité auprès du Haut conseil à l’intégration. Dernier ouvrage : Laïcité, émancipation et travail social, L’Harmattan, sous la direction de Guylain Chevrier, juillet 2017, 270 pages.  

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Naïma M'Faddel

Naïma M'Faddel

Naïma M’Faddel est consultante, essayiste. Elle a publié "Et tout ça devrait faire d'excellents français Dialogue sur les quartiers" avec Olivier Roy aux éditions du Seuil. Naïma M’Faddel est chargée de mission équité urbaine auprès de la direction générale des services du département de l’Eure-et-Loir. Elle a effectué, dans le cadre de la politique de la ville, des missions d'animation socioculturelle et de développement social dans des villes comme Dreux, Trappes et Mantes-la-Jolie.

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Atlantico : La mère et la grand-mère de la jeune Samara ont dénoncé une dimension idéologique voire religieuse dans la violence subie par la collégienne à la sortie de son établissement scolaire à Montpellier tout en soulignant le harcèlement dont elle faisait l’objet depuis longtemps en raison de son apparence « à l’européenne ». De quoi les insultes rapportées par la mère de Samara, "mécréante", "kouffar", "kahba" (pute en arabe) sont-elles le révélateur ?

Guylain Chevrier : Ce témoignage montre comment aujourd’hui certains jeunes de confession musulmane ne voient leur religion que sur un mode absolutiste, intolérant. Cela est révélateur d’une conception de la croyance ici sous influence de courants intégristes, ce qui veut dire, appliquer intégralement une religion et ses prescriptions et coutumes, ou supposées. Alors que la laïcité qui caractérise la République française et son école, offre avec la liberté de conscience qu’elle garantit, le droit de croire, de ne pas croire, de changer de religion, mais aussi si on a une religion de pratiquer celle-ci comme on le veut. C’est un peu le reflet des difficultés rencontrées avant l’interdiction comme signes religieux ostensibles de l’abaya et du qamis, qui ont servi à chercher à faire entrer l’affichage religieux dans l’école, malgré l’interdiction des signes religieux en général et donc du voile, par la loi du 15 mars 2004. Ce qui relève tout de même d’un entrisme islamiste. Les 15-25 ans ont #TikTok comme premier réseau social où se déverse un contenu salafiste disproportionné, comme le souligne le chercheur Hugo Micheron.

Naïma M’Faddel : Il faudra évidemment attendre l’enquête pour disposer de tous les éléments d’analyse, mais à en croire les propos de la mère de Samara, sa fille a été victime de harcèlement scolaire parce qu’elle était différente des autres enfants de confession musulmanes de son établissement dans sa manière de s’habiller . Ces insultes sont clairement révélatrices d’une pression communautaire et religieuse.  

C’est extrêmement grave. En France on est tout simplement libre de vivre comme bon nous semble. Et que des gamins ne l’aient pas intégré, je suis désolée, mais on peut parler d’une faillite de l’Education nationale.

S’agit-il de cas saisissants mais isolés ou de la pointe émergée de l’iceberg de la pression islamiste sur les musulmans de France ? De quels éléments concrets disposons-nous pour tenter de prendre la mesure du phénomène au-delà du doigt mouillé ?

Guylain Chevrier : Il y a le recoupement de différentes enquêtes d’opinion qui ne font pas mystère. Ce que vivent les enseignants s’inscrit dans ce climat, lorsqu’on apprend par un sondage Ifop pour le mensuel écran de veille de mars 2023, qu’un enseignant sur 5 (21%), a déjà été confronté à une menace ou une agression liée à des tensions de nature religieuse ou identitaire. De même, on sait aussi qu’à peine la moitié des enseignants ayant constaté le port d’une tenue religieuse par un élève l’a signalé. On a tout de même toutes ces menaces qui se multiplient sur cette base envers des responsables d’établissements dans cette période, dont la plus significative a été celle du proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris, menaces de morts, qui l’ont amené à envisager de quitter prématurément sa fonction. Selon une enquête du Syndicat national des directions de l’Education nationale (SNPDEN-Unsa), les principaux et proviseurs sont 26% à dire avoir été confrontés à des contestations d’enseignement au nom de la vérité religieuse. Il y a un climat d’intimidation, voire de peur, qui ne concerne pas que les chefs d’établissements, les enseignants, mais aussi des élèves qui en subissent la pression. Et il ne s’agit pas que de cas individuels mais des groupes de jeunes qui par affinité, peuvent faire pression sur l’école mais aussi sur certains de leurs camarades, et particulièrement sur ceux qui, censés avoir la même religion, de par leur patronyme ou origine, sont incités à suivre une unique conception et pratique de celle-ci. C’est d’ailleurs quelque chose que l’on peut avoir du mal à distinguer, car on caractérise les faits individuels mais pas les faits de groupe, alors que ces pressions collectives sont bien connues dès qu’il y a effet communautaire. On sait Selon un sondage Ifop pour la Licra de 2021, que 40% des lycéens sondés estiment que les règles de leur religion sont plus importantes que les lois de la République. Encore un chiffre récent d’un dernier sondage Ifop, qui révèle que 74% des Français musulmans de moins de 25 ans affirment mettre l’islam avant la République et 65% d’entre eux, que « l’islam est la seule vraie religion », on voit comment dans cette acception de la religion, il en ressort un caractère sacré et dogmatique, absolu, qui n’est pas sans conséquence.

Naïma M’Faddel :  Cela fait des années que je suis les quartiers. J’observe une pratique de plus en plus visible de la religion. Les quartiers fonctionnent en vase-clos, du fait des politiques publiques qui ont été mises en place et qui ont produit, j’ai eu l’occasion de le décrire dans ces colonnes, un millefeuille d’enfermement. Le dispositif « politique de la ville », quand il a été mis en place il y a plus de 40 ans, a voulu circonscrire « les quartiers à problèmes » en les traitant à part, en déléguant la gestion. Auparavant, les quartiers étaient liés au reste de la ville : on faisait du foot, de l’athlétisme, du judo tous ensembles et fréquentions le même centre de loisirs, centre culturel et mairie. C’était autant d’espaces de mixité sociale et culturelle, d’altérité.  Depuis, les politiques ont opté pour le centre socio-culturel de quartier, le centre de loisirs de quartier, la mairie de quartier avec l’idée que la proximité et la délégation aux habitants du quartier concerné, réglerait tous les problèmes. On voit bien aujourd’hui que malheureusement ça n’a pas fonctionné. 

Cela fait plus de quarante ans, désormais, que l’on déverse des milliards d’euros dans ces quartiers et les résultats sont loin d’être ceux escomptés. Prenons l’exemple de la politique du logement : il faut bien rappeler qu’au fur et à mesure de l’émergence de problèmes dans ces quartiers, les familles françaises de souche ou d’origine européenne ont fini par partir petit à petit. Les quartiers sont devenus enclavés, sur les plans ethnique et culturel. Il a aussi été développé des emplois spécifiques, proposé qu’aux habitants du quartiers, dans l’idée de « l’auto gestion » de cet entresoi. Force est de constater que la France qui se défend d’être communautariste l’a pourtant favorisé et encouragé par ses politiques publiques qui sont devenus des politiques de « mise à part ». A quel moment un enfant qui fait toute sa scolarité de la maternelle parfois jusqu’au lycée dans le quartier peut bénéficier d’un espace d’altérité où des échanges avec des univers culturels, esthétiques et sociaux puissent se concrétiser pour faire germer une appartenance commune ? 

Et quand l’écrasante majorité des femmes porte un foulard, et bien les autres ont aussi tendance à en faire de même. Le regard social suffit. L’entre-soi organisé favorise la démarche de rupture comportementale avec la société d’accueil que poursuivent les salafistes. Ceux-là ne s’installent pas dans les quartiers où les populations d’origines européennes sont majoritaires.

Lorsque les agresseurs ou les « intimidateurs » sont des adolescents, les motivations sont-elles purement religieuses ? Ne s’y ajoute-t-il pas aussi une dimension plus psychologique avec des jeunes gens en quête de la réassurance que confère l’appartenance à un groupe dans une société française ?

Guylain Chevrier : Il est certain que l’adolescence est un moment aussi de confrontation avec les choses et les autres, de recherche d’affirmation de soi, de groupes de pairs, d’appartenance, pour se construire, développer des relations sociales. C’est une période de recherche identitaire, du point de vue de l’affirmation de soi, par exemple au regard d’être fille ou garçon selon des codes bien établis, avec des modèles de référence, des rites de passage collectif même parfois, de qualification. Comme pour un garçon de savoir se battre ou même aussi pour une fille, pour se faire respecter, à moins que ce ne soit de porter le voile pour ne pas avoir à affronter certaines formes de discrimination sexistes. Ces repères d’appartenance peuvent aussi jouer dans le sens du harcèlement de celui qui se différencie, en se mettant en quelque sorte « hors du groupe ». L’aspect religieux potentialise ces facteurs pour les aiguiser en pouvant les porter à un certain paroxysme. Tout cela peut jouer, mais qu’on en arrive à une telle violence doit interroger, et faire prendre des mesures d’urgence.

Il y a un côté très entier à l’âge des jeunes en cause, des élèves de 3e,14, 15 ans. On est aussi en recherche d’idéal à quoi la religion peut correspondre, comme une sorte de « prêt à porter » réponse à tout. Ils peuvent être détournés par des endoctrineurs qui font miroiter la pureté, une forme de dignité par un respect rigide de la religion, qui peut faire l’effet d’un exorcisme au regard des difficultés de cette période où tout change, physiquement et psychologiquement, qui peut rassurer. Il y a à penser la responsabilité des parents aussi, qui n’est pas à écarter concernant les agresseurs qui sont mineurs, puisqu’ils répondent pour une large part des actes de leurs enfants, que cela ne dédouane évidemment pas.

Cette pression islamiste est niée ou masquée par toute une partie de la gauche et des élites intellectuelles françaises qui préfèrent mettre l’accent sur l’hostilité ou les discriminations systémiques dont sont selon eux l’objet les musulmans en France. Sont-ils selon vous des idiots utiles ou des complices actifs de cette pression islamiste ?

Naïma M’Faddel : Je pense que l’on peut légitimement dire que la gauche a été à la fois une idiote utile et un complice actif de la pression islamiste en France. Je suis musulmane et, permettez-moi de le dire, j’ai envie de vivre ma religion dans un pays qui m’offre toutes les libertés. J’ai envie que chaque musulman puisse vivre comme bon lui semble. Il m’est insupportable de voir que certains sont au programme pour nous imposer un diktat tout bonnement insupportable.

Ce qui me fait d’autant plus de peine, c’est que j’ai connu la gauche des années 1970. La gauche émancipatrice, à laquelle je dois beaucoup, qui nous disait alors que tout était de l’ordre du possible dans ce pays, que nous avions droit et accès aux espaces de liberté. Je l’ai connu à Dreux, avec le cercle laïque notamment. Dorénavant, tout ceci est terminé. La gauche nous traite comme ses indigènes, elle fait de nous des faire-valoir et se faisant elle ne nous rend pas service. Elle est à l'origine d’un boulevard pour ceux qui veulent nous entraver, réduire nos libertés. C’est à croire, parfois, qu’un pan de la gauche souhaite que nous vivions la même vie que celles menées par d’autres, dans des pays musulmans où la femme n’a aucun droit. La gauche quand il s’agit de ce qu’elle appelle les « racisés » elle est dans le déni et la complaisance. La question à cette gauche : somme-nous des français à part entière pouvant jouir des droits que nous confère notre pays ou bien des Français à part assignés éternellement à origine sociale, identitaire et religieuse ?

Guylain Chevrier : Il y a le cas de Sandrine Rousseau qui, à propos de la violence qu’à subit la jeune Samara, a tweeté cela : « Samara a été violemment agressée. Cette agression est absolument, totalement, sexiste. Samara et toutes les femmes ont le droit de s’habiller comme elles le souhaitent. ». Elle évite soigneusement d’évoquer l’implication de l’aspect religieux que dénonce la mère de cette jeune fille, dans les faits qui ont précédé son agression physique ultra-violente. Si on tient compte du témoignage de cette maman bouleversée, la cause est aussi à chercher, par-delà un différend avec une autre collégienne, dans le fait que Samara ne portait pas le voile, qu’elle était coquette, et que cela l’a fait être insultée, traitée de "kouffar" ou "kahba". L’usage systématique par une certaine gauche, telle la LFI de l’accusation d’islamophobie, dès qu’il y a un problème qui implique un questionnement sur l’islam, et certains débordements religieux, c’est faire le jeu de ceux qui utilisent cet argument de mise en procès en phobie d’une religion, pour s’attaquer à la liberté d’expression, et au final, faire progresser l’islamisme.

L’antiracisme version woke s’est-il mué en machine à invisibiliser les musulmans qui tentent de secouer la tutelle des islamistes ? Idem chez ceux qu’on assigne à une identité musulmane contre leur gré au simple motif de leurs origines ethniques ou familiales ?

Guylain Chevrier : Le « wokisme » tend à vouloir tout penser en rapports de domination de minorités raciales et sexuelles, vis-à-vis d’une société post-coloniale blanche et conservatrice, qui serait la seule vraie réalité, qui organiserait les soubassements inégaux de notre société. C’est proprement ridicule. Selon les chiffres du rapport annuel d’activité 2022 de la Défenseure des droits, la discrimination religieuses représente 3 % des réclamations qui lui sont adressées, quelques milliers sur 67 millions de Français, alors que c’est le handicap qui est le premier critère de réclamation en la matière. On voit combien certains ne sont que dans un fantasme qui sert leur imaginaire victimaire et une idéologie qui vaut bien d’autres dogmatismes pour se poser en sauveur.

Ce fait de société témoigne d’un processus d’assignation, qui est très puissant, qui impose que si l’on est de telle ou telle origine, ou couleur, on doit se penser en communauté et la défendre en se conformant aux codes de celles-ci. Mais en réalité, c’est encourager la soumission à des logiques de clans, et favoriser l’atteinte aux libertés de ceux qui n’entendent pas entrer dans cette logique communautaire, sinon communautariste, derrière laquelle l’individu perd toujours à tout le moins une partie de ses droits. 

Naïma M’Faddel : En effet, ainsi que je l’évoquais un peu plus tôt. L’anti-racisme des woke, à travers la même gauche que nous évoquions, participe à l’assignation à origine ou à résidence dès que l’un d’entre nous ose prendre la parole pour dire quelque chose qui la dérange. 

Prenons l’exemple de CNews à qui certains (sur un média) reprochaient l’absence de diversité : il est très parlant, quand il s’agit de montrer combien nous pouvons être invisibilisés. Sur CNews, on retrouve Rachel Khan, Najwa el Haité, Sabrina Medjebeur, Razika Adnani, Amine El Katmi, Amine el Bahi….  C’est une chaîne plus diverses que bien d’autres, mais celles et ceux qui la critiquent ne nous voient pas. C'est dire à quel point ils nous considèrent transparents. En réalité ils nous invisibilisent car nous ne tenons pas le discours de victimes dont ils raffolent. Nous volons etre des citoyens à part entière et non pas des « racisés » !

Que faire pour que la promesse républicaine de l’émancipation des individus ne soit pas définitivement perdue dans certains quartiers français ? La réaction du gouvernement, qui jure que le « pas de vague » est terminé, vous paraît-elle à la hauteur ?

Guylain Chevrier : Le « pas de vague » ne peut être terminé, puisque les enseignants eux-mêmes se censurent. Selon un sondage Ifop pour Écran de veille de décembre 2022, plus d’un enseignant sur deux affirme s’être déjà autocensuré dans ce contexte d’une école mise à mal. C’est l’école le lieu où cela se passe, et c’est donc elle qui doit être au cœur des réactions, et le centre de l’action.

Le chef de l'État a appelé ce jeudi à être "extrêmement ferme à l'égard des auteurs de ces faits, ce qui a été immédiatement fait par la justice et la police et d'établir la vérité pleine et entière". Alors que la famille de la jeune fille affirme que l'agression s'est déroulée sur fond de harcèlement scolaire nous dit-on, la ministre de l'Éducation a annoncé « lancer une enquête administrative ». Il faudra plus que cela, et nommer les choses pour ce qu’elles sont pour qu’elles bougent. Je crois que ce qu’il faudrait lancer, c’est une campagne générale sur la laïcité déclarée comme « Grande cause nationale », en organisant dans chaque école de France, collèges et lycées, des conférences débats sur cette grande conquête républicaine. Non pour tout négocier, mais réaffirmer qu’elle est l’énergie vitale de notre école publique, celle qui se veut faire vivre la liberté, en expliquer le sens profond émancipateur, loin des pressions politiques, économiques, religieuses ou idéologiques, qui doivent rester à sa porte.

Naïma M’Faddel : J’ai été amenée à travailler dans de nombreux quartiers. J’ai exercé à Trappes, à Mantes-la-Jolie ou en Île-de-France pour ne citer que quelques-unes des communes concernées. Ce que j’y ai vu me pousse à penser qu’il faudrait briser l’entre-soi, briser le vase-clos dans lequel se sont enclavés ces quartiers. D’ailleurs c’est une demande majoritaire des habitants. Il faut tout décloisonner, ce qui veut dire qu’il faudra supprimer les écoles de quartiers et autres centres socio-culturels de quartiers pour tout reconstruire à échelle de la ville. Il faut que le club de foot retrouve sa dimension appartenance commune !  Il est indispensable que les populations se mélangent : nous avons besoin d’altérité culturelle, de mixité sociale ! que la France et ses valeurs républicaines soient partagés par tous. Il faut rétablir l’autorité et la fermeté. Ne rien laisser passer.  C’est les conditions de la cohésion nationale. 

Concernant la fin du « pas de vague » , la mère de Samara a fait savoir, il y a un an de cela, que la jeune collégienne qui harcelait sa fille avait publié une photo d’elle en appelant les garçons à la violer. L’harceleuse a d’ailleurs avoué. Pourtant, elle n’a eu à souffrir que deux jours d’exclusion d’école et la mère de Samara n’a pas pu porter plainte puisque la publication a été supprimée. Dans un contexte pareil, je ne peux pas croire à la fin du “pas de vague”. Il me semble d’ailleurs essentiel de responsabiliser les parents de façon plus intransigeante, comme l’a fait le Danemark, gouvernement de gauche, par exemple.

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