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Société26 juin 2025
Un mécanicien tient un module d’airbag fabriqué par le constructeur japonais Takata, dans un garage à Mulhouse, dans l’est de la France, le 19 février 2025. À l’approche des vacances d’été 2025, le gouvernement a décidé de prendre des mesures de précaution drastiques en ordonnant l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires équipés d’airbags Takata jugés à risque, portant ainsi le nombre total de voitures immobilisées à 1,7 million. Les véhicules concernés par cette mesure de stop drive sont tous ceux équipés d’airbags à haut risque en Corse et dans les départements et territoires d’outre-mer, ainsi que les voitures construites avant 2011 en France métropolitaine, hors Corse.
Un mécanicien tient un module d’airbag fabriqué par le constructeur japonais Takata, dans un garage à Mulhouse, dans l’est de la France, le 19 février 2025. À l’approche des vacances d’été 2025, le gouvernement a décidé de prendre des mesures de précaution drastiques en ordonnant l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires équipés d’airbags Takata jugés à risque, portant ainsi le nombre total de voitures immobilisées à 1,7 million. Les véhicules concernés par cette mesure de stop drive sont tous ceux équipés d’airbags à haut risque en Corse et dans les départements et territoires d’outre-mer, ainsi que les voitures construites avant 2011 en France métropolitaine, hors Corse. © AFP or licensors
Airbags

Scandale Takata : mais qui va indemniser les automobilistes qui ne peuvent plus utiliser leurs voitures équipées d’airbags défectueux ?

Le rappel massif de véhicules équipés d’airbags défectueux de la marque Takata s’intensifie en France après un second décès confirmé. Ce sont désormais 2,5 millions de voitures qui sont potentiellement concernées, dont 1,7 million immobilisées par une mesure d’urgence. À la tête de l’association 40 millions d’automobilistes, Pierre Chasseray sonne l’alerte : « rouler avec un airbag Takata, c’est jouer à la roulette russe ». Il appelle à vérifier son véhicule, exiger le remplacement gratuit et réclamer un véhicule de prêt si nécessaire. Mais l'action collective en justice semble illusoire : Takata est en faillite, les constructeurs sont eux-mêmes victimes, et les procédures judiciaires pourraient durer des années. L’urgence est ailleurs : agir vite pour retirer des routes des voitures potentiellement mortelles.

Scandale Takata : mais qui va indemniser les automobilistes qui ne peuvent plus utiliser leurs voitures équipées d’airbags défectueux ?

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