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Un drapeau exhibé lors d'une manifestation aux Etats-Unis pour la défense des droits des personnes transgenres.
Un drapeau exhibé lors d'une manifestation aux Etats-Unis pour la défense des droits des personnes transgenres.
©Angela Weiss / AFP

Une grande avancée dans le domaine de l’amour

Pour le savoir, il faut se rendre aux Etats-Unis.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le voyage est coûteux mais ça en vaut la peine. Spécialement pour les personnes qui se déclarent non-binaires. Il s’agit d’une délicate opération qui, selon les cliniques américaines qui le proposent, mettra leur corps en harmonie avec leur ressenti. 

Le but de l’opération est, affirme le site d'une de ces cliniques, de "créer une zone lisse allant de l'abdomen à l'aine". Pour dire simplement les choses : les heureux bénéficiaires seront émasculés. Plus de pénis ou de testicules et un urètre raccourci. Pour les femmes, cela commence par « une hystérectomie », une ablation de l'utérus.

Deviendront-ils non binaires pour autant ? Les cliniques ne répondent pas à cette angoissante question. C’est en tout cas ainsi que les cliniques américaines se font des couilles en or (oh pardon) !

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