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Quand Jean-François Copé envisage des listes UMP dissidentes à Paris
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Confidentiel

Les soutiens de Jean-François Copé ont peur d'être maltraités par la candidate à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet.

Vendredi dernier, le président de l’UMP réunissait au siège du parti ses soutiens parisiens inquiets d’être « maltraités » par la tête de liste, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Étaient présents, entre autres, Pierre-Yves Bournazel, élu dans le XVIIIe et porte-parole de campagne de NKM, Pierre Charon, conseiller de Paris (XVe), Brigitte Kuster (XVIIe), etc. « Si l’on n’obtient pas les places qu’on souhaite en position éligible, on devra monter des listes dissidentes », a suggéré l’un des participants à cette réunion discrète. Jean-François Copé ne l’a pas désavoué, précisant qu’« il faudra de toutes façons mettre la pression sur NKM » pour obtenir gain de cause.

L’atmosphère générale de la conversation n’était guère à la fête. Copé et ses amis trouvent « décevant » le début de campagne de NKM, « trop nationale » à leurs yeux et ne parlant « pas assez aux Parisiens ».

L'analyse de la journaliste politique Neila Latrous : Ces dernières semaines, Jean-François Copé semblait plutôt dans une volonté d'apaisement. Plus qu'un climat malsain à l'UMP, ces rumeurs de dissidence, si elles sont confirmées, s'inscrivent dans la longue tradition des divisions  de la droite parisienne. Après son élection à la présidence de la République en 1995, Jacques Chirac, qui était maire de Paris depuis 1977, n'a jamais su régler sa succession. Depuis lors, la guerre de succession, qui à l'origine n'était autre que le prolongement de la guerre Chirac/Balladur, n'a jamais vraiment cessé. En 1995, Jean Tiberi, député-maire du 5è arrondissement, est désigné comme successeur légitime. Mais son mandat est entaché par les affaires. Le 18 mars 2001, après 24 ans de gestion par le RPR, le candidat de la gauche Bertrand Delanoë l'emporte. Philippe Séguin, pourtant ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale et  ancien chef du RPR est défait alors que ses troupes se sont divisées dans l'attitude à avoir face aux listes du maire sortant … le dissident Jean Tibéri. Depuis lors, il n'y a pas une droite parisienne, mais des droites parisiennes. Et NKM, bien qu'appartenant à une génération différente, est condamnée à nager dans ce marigot.

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