Présidence LR : Ciotti ou Retailleau, incarnation de l’avenir de la droite ou… juste d’une droite à venir ?<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié avant le débat pour la présidence des Républicains sur LCI.
Eric Ciotti, Bruno Retailleau et Aurélien Pradié avant le débat pour la présidence des Républicains sur LCI.
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Vote des adhérents

91.000 adhérents du parti Les Républicains votaient ce week-end pour élire le futur président de leur mouvement. Eric Ciotti et Bruno Retailleau se sont qualifiés pour le second tour.

Christophe Boutin

Christophe Boutin est un politologue français et professeur de droit public à l’université de Caen-Normandie, il a notamment publié Les grand discours du XXe siècle (Flammarion 2009) et co-dirigé Le dictionnaire du conservatisme (Cerf 2017), le Le dictionnaire des populismes (Cerf 2019) et Le dictionnaire du progressisme (Seuil 2022). Christophe Boutin est membre de la Fondation du Pont-Neuf. 

Voir la bio »

Atlantico : Alors que le premier tour de l'élection pour la présidence vient d’avoir lieu, que peut ou non nous apprendre le résultat, et la qualification d’Éric Ciotti et Bruno Retailleau, sur LR ?

Christophe Boutin : Comme vous le savez, les adhérents des Républicains ont donc placé en tête le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, avec 42,73% - on rappellera qu’il était en tête du premier tour des primaires de 2021 avec25,59% des voix -, suivi du chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau à 34,45%. Le député du Lot Aurélien Pradié est lui éliminé avec 22,29%. Tant pis donc pour celui qui espérait créer « une incroyable dynamique » en apportant « un visage nouveau pour affronter Jordan Bardella, Mathilde Panot et Gabriel Attal ». 

Mais le second tour est loin d’être joué, et comme l’a déclaré la présidente actuelle par intérim, Annie Genevard, « il s’agira plus de différences de personnalités que d’enjeux de ligne ». Soutien réel ou baiser de la mort du chat noir, Xavier Bertrand a immédiatement annoncé soutenir Bruno Retailleau, quand Éric Ciotti vantait « la jeunesse » en lorgnant sur les électeurs de Pradié.  Il sera en tout cas intéressant de voir quel peut être le « report de voix ». Deux d’entre elles espérons-le manqueront à l’appel, celles de Kalli et Zizou, les deux chattes que le JDD a fait voter à ce congrès des adhérents LR - lors des primaires de 2011 le chien Douglas avait eu un certain succès en soutenant Valérie Pécresse. Soyons clair : la manière dont se font les cuisines politiques - à LR ou ailleurs, ce parti n’en ayant pas le monopole loin de là -, entre déontologues et codes des bonnes manières d’un côté, électeurs fantômes et bidouillages électroniques de l’autre, sans compter les amicales pressions des uns, les peaux de banane des autres et les coups de pied de l’âne des restants, donne toujours aux électeurs une piètre image de leur fonctionnement démocratique. 

À Lire Aussi

Débat des candidats LR : petites leçons venues de l’étranger sur ceux qui ont réussi à s’imposer

Plus sérieusement, c’est donc la voix de la radicalité qui l’emporte : entre Éric Ciotti qui déclarait qu’il « faut couper le robinet d'eau tiède » et Bruno Retailleau qui demandait une « rupture franche », nous avons une confirmation : les adhérents LR sont clairement à droite – et peut-être nettement plus que nombre de leurs dirigeants –, et ont envie de peser sur le parti, comme le montre le très bon taux de participation de 76%, très supérieur à celui des élections de Laurent Wauquiez ou Christian Jacob.

Ce n’est donc pas un hasard si, le même jour, Nicolas Sarkozy demande à Emmanuel Macron, pour faciliter les alliances entre les LR qui pourraient être déçus de cette « dérive droitière » et/ou lassés d’être éloignés des lambris des ministères, de leur « tendre la main »… une main qui devra donc être mieux garnie, on l’aura compris. Son ancien chargé de communication et maintenant maire de La Baule, Franck Louvrier, plaide lui aussi sans surprise pour un « contrat de gouvernement » passé entre LR et Emmanuel Macron, pour « sortir de l’immobilisme » le pays.

Attendons le résultat du second tour, mais les questions de fond sont bien posées. LR peut-il renaître de ses cendres et redevenir, seul, le premier parti de la droite ? Peut-on envisager en 2027 une fracturation de l’actuelle majorité présidentielle et une alliance des amis de trente ans, LR, Horizons, et pourquoi pas UDI et MoDem ? Mais derrière qui alors - et contre qui ? Au contraire, une union des droites, aujourd’hui rejetée par LR, deviendra-t-elle possible face aux crises à venir ? Il paraît en tout cas bien délicat de choisir aujourd’hui de s’allier à un homme qui ne sera plus là dans quatre ans et ne laissera derrière lui qu’une majorité composite et instable - sauf à arriver à construire avec lui le grand centre attrape-tout sur lequel certains sarkozystes rêvent de faire une OPA.

À Lire Aussi

Aurélien Pradié : « La droite n’a besoin ni de grandes phrases ni de gestionnaires mais d’audace et d’imagination »

Qu’est-ce que la campagne qui vient de s’écouler nous a appris sur LR ? Où en est LR actuellement ?

Le premier point à prendre en compte, je crois, est le bilan assez lucide fait par les trois principaux compétiteurs de la situation de leur parti politique. Il est vrai que le résultat de l’élection présidentielle de 2022, comme celui des législatives qui ont suivi - même si ce dernier a été peut-être moins catastrophique que certains pouvaient le craindre au sein du parti –, ont fait que la situation ne pouvait plus être niée. C’est ainsi qu’ils ont rappelé, en présentant leurs différents programmes devant les cadres du parti, que ce dernier avait perdu 10 millions de voix en 15 ans, 90 % de ses électeurs de 2007, et que seuls 1 % des jeunes avaient voté pour lui à la dernière élection présidentielle, moins de 4 % des ouvriers, moins de 5 % des artisans, moins de 6 % des paysans, moins de 10 % des chefs d’entreprise, et à peine plus de 15 % des retraités.  

Difficile dans ces circonstances de ne pas se poser la question de la cause de cette involution. La réponse serait selon Éric Ciotti, que « [leurs] électeurs sont partis, soit par colère, soit car ils ont été abusés par le discours macroniste, mais aussi, il faut bien le reconnaître, parce que nous les avons déçus », quand, pour Bruno Retailleau, « si les Français ne nous croient plus, c'est parce que la droite a trop déçu ».

D’où cette question essentielle de savoir ce qui a déçu les électeurs. L’ont-ils été par un discours, un programme, qui ne correspondaient pas, ou ne correspondaient plus à leurs attentes, et dans ce cas sur quelles thématiques nouvelles travailler ? On retrouve le problème de la base idéologique du parti, et nous y reviendrons. Mais, parallèlement, les électeurs n’ont-ils pas été plus déçus encore par le décalage existant chez les Républicains entre les programmes et leurs réalisations, et ce dans l’opposition mais aussi et surtout au pouvoir, le meilleur exemple étant bien évidemment l’impact sur une part non négligeable des Français de droite du quinquennat de Nicolas Sarkozy ? « Si nous avons perdu trois élections présidentielles, déclare Retailleau, [c’est] parce que les hésitations et les capitulations de notre famille politique ont parfois donné le sentiment qu'elle n'était qu'une fausse droite. »

À Lire Aussi

Bruno Retailleau : « Je suis le seul à proposer pour LR une vraie rupture avec les codes de respectabilité que nous imposent la gauche et l'extrême gauche »

Un tel bilan impose logiquement de tourner la page de manière plus ou moins radicale, mais comment faire quand les ténors du parti devant lesquels s’exprimaient les candidats – Michel Barnier, Xavier Bertrand, Michèle Alliot-Marie, d’autres encore – renvoient tous à l’époque de Nicolas Sarkozy, si ce n’est pas à celle de Jacques Chirac ? Aurélien Pradié considère qu’il faut « tourner la page Nicolas Sarkozy […] avec fermeté », Ciotti « ne partage en rien son analyse sur la dangereuse alliance avec le macronisme », et Bruno Retailleau se demande « quelle place Nicolas Sarkozy accorde-t-il lui-même à la droite puisqu'il veut la fondre dans le macronisme ? ». Comment faire en effet quand Nicolas Sarkozy continue d’être présenté comme une figure tutélaire de « la droite » et donne régulièrement son avis en savonnant la planche de ses successeurs et de sa « famille politique » ? Il vient de déclarer qu’il assumait d’avoir soutenu Emmanuel Macron à l’élection présidentielle parce que, « dans sa conception du leadership, un chef doit trancher ». Sans doute serait-il plus que temps de dire à l’éminent conférencier international, au risque de le froisser, qu’il n’est plus le « chef » de rien ! On comprend en tout cas qu’il semble bien délicat à LR de faire vraiment le bilan de ces trahisons qui ont causé tant de déceptions… et, surtout, d’en tirer les leçons même a minima, en sanctionnant les coupables. 

Reste un dernier point qui pose quand même un problème : dans tous les discours des dirigeants des Républicains, la formule « la droite » n’est utilisée que pour caractériser ce parti. Aveuglement ? Tentative d’auto persuasion, méthode Coué politique ? On ne sait pas, mais la simple analyse lucide qui est faite par les mêmes de la désaffection de leur électorat, parti partiellement vers d’autres partis de droite, suffirait à en démontrer l’inanité. En 2022, ce que l’on peut appeler « la droite » est en effet très loin de se résumer au seul parti des Républicains, et qualifier, pour suivre la doxa idéologique ou penser se conserver un « territoire politique », Reconquête ou le Rassemblement national « d’extrême droite » n’a plus aujourd’hui aucune vérité. Les spécialistes de l’extrême droite, de Jean-Yves Camus à Pierre-André Taguieff, ont tous expliqué que si le concept était effectivement opératif à une époque où se mêlaient, dans des groupuscules, anciens de l’OAS et déçus de Vichy, il ne pouvait plus être utilisé actuellement à l’égard de Reconquête, parti que l’on pourrait qualifier de conservateur-souverainiste, ou du Rassemblement national, parti assez volontiers national-populiste. 

En ce sens, prétendre être « la droite » empêche les Républicains de penser leur place dans une galaxie politique plus large, et, plus encore, interdit toute alliance des droites. On reste en fait dans cette théorie du « ni… ni… » développée par Nicolas Sarkozy depuis les élections cantonales de 2011 : « ni Front national, ni front républicain » (à l’époque vue comme un terrible glissement à droite !), devenu « ni extrême droite, ni macronisme ». Mais ce qui est possible quand on représente une part importante de l’offre politique de son camp devient bien plus délicat lorsque l’on n’en est plus que l’une des composantes – et pas la plus puissante.

Dans l’imaginaire des Républicains, cette alliance de la droite est censée avoir été faite en unissant gaullistes et centristes au sein de l’UMP, alpha et oméga absolument indépassable de la stratégie politique. On verra après l’élection de leur président si de nouveaux départs en direction du camp de la majorité présidentielle ne traduisent pas pourtant, une nouvelle fois, son inconsistance.

LR peut-il, à la faveur de cette élection interne, revenir de l’invisibilité dans laquelle ses piètres scores à la présidentielle et aux législatives l’ont plongé ? Ce que les candidats ont fait est-il suffisant ?

Il y a un retour des militants dû à cette campagne pour l’élection du président du parti : 91 100 adhérents contre 48 500 enregistrés fin juin. Mais cette mobilisation est inférieure à celle de 2021, quand il s’agissait de désigner le candidat du parti à l’élection présidentielle… pour le résultat que l’on sait en 2022 !

Il est donc permis de s’interroger sur l’effet qu’a pu avoir cette campagne pour l’élection du président des Républicains - y compris d’ailleurs dans son aspect médiatique. Beaucoup ont glosé avec humour sur le fait que des médias nationaux retransmettent des débats destinés aux militants et sympathisants d’un parti qui est en grande perte de vitesse. Le bipartisme à la française a échoué – ce qui était d’ailleurs prévisible au vu de notre culture politique -, et il vaudrait sans doute mieux en tirer les leçons et laisser en interne les débats internes de formations largement minoritaires. Ajoutons que lors des dits débats il n’a pas toujours été très clair de saisir les différences entre les programmes des différents candidats, globalement d’accord sur nombre de points. 

Est-ce que ces débats ont pu amener vers le parti un électorat destiné à rester, qui aurait pris conscience qu’un nouvel élan allait être donné, et qui aurait retrouvé une confiance dans les cadres pour le mener à bien ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais on peut être réservé sur ce point en examinant le cas des élections législatives. En effet, ne nous leurrons pas, ce n’est pas le parti qui a alors limité la casse par rapport aux présidentielles grâce à sa ligne politique, ce sont les élus de ce parti enracinés dans leur circonscription qui l’ont fait. L’argument selon lequel ils auraient été élus parce qu’ils étaient sur une ligne claire, celle de l’opposition à Emmanuel Macron n’est que partiellement vrai, et il faut tenir compte du mode de scrutin, de ces 577 élections différentes : aucun ou presque de ces candidats ne se réclamait d’ailleurs de la candidate à l’élection présidentielle, et tous n’avaient à la bouche que les dossiers locaux, bien plus que les enjeux nationaux. C’est d’ailleurs l’argument de Gérard Larcher pour ne pas se presser à faire un programme : « rebâtir un projet à partir du territoire ». « Derrière la marque – commente le président du Sénat, que l’on ne savait pas publicitaire à ses heures -, il faut aussi qu'il y ait un produit, et ce produit, c'est ce qu'on doit rebâtir. » Avec le risque de faire du parti une amicale d’élus locaux, un réseau d’entraide de politiciens n’ayant d’autre but que de conserver leur place… 

Si le parti n’a pas disparu dans cette « invisibilité » que vous évoquez, s’il a la possibilité aujourd’hui de jouer un rôle politique en étant une « charnière » à l’Assemblée nationale avec ses 62 députés, c’est en tout cas à cet enracinement de certains de ses élus qu’il le doit. Bien loin donc des débats auxquels nous venons d’assister – et auxquels peu de Français semblent s’être intéressés - entre des hommes politiques qui ne sont certes pas des inconnus, qui ont aussi sans doute d’éminentes qualités, mais qui peinent à incarner « la droite » ou même une figure politique nationale de premier plan.

Peut-on considérer que la tenue de cette campagne interne a réussi à poser les premiers jalons d’une reconstruction ?

Sur certains plans techniques, très certainement. C’est le cas pour la désignation du futur candidat du parti à l’élection présidentielle de 2027 : pas question de revoir apparaître des primaires – mais alors pourquoi avoir fait de cette élection du président du parti une sorte de sous-primaires ? Pour Éric Ciotti, « le président du parti devra prendra ses responsabilités en proposant, avec le bureau politique, celui que nous soutiendrons à la présidentielle. Les militants seront amenés, au final, à ratifier ce choix ». Pour Aurélien Pradié, il faut en revenir « à la méthode du RPR , celle d'un bureau politique représentatif des sensibilités [qui] devra proposer un nom soumis ensuite au vote des adhérents ». Bruno Retailleau, lui « n'accepte pas que [le] candidat soit désigné par quelques chapeaux à plumes au bureau politique. Ce n'est pas démocratique : c'est soviétique ». Il « rappelle qu'en 2007, Nicolas Sarkozy a été élu par les adhérents » et veut redonner « une voix et un bulletin de vote » à chaque militant. Et le sénateur vendéen entend aussi instaurer le référendum d'initiative militante comme, échaudé par l’affaire Muselier, le droit de véto militant sur les investitures.

Il est vrai que 2027 est crucial. Comme le dit Éric Ciotti : « Si nous ne gagnons pas, nous disparaîtrons ». Pour lui il faut donc désigner au plus vite le candidat de l’alternance - Laurent Wauquiez – et mettre en place un « cabinet fantôme ». Mais les deux autres candidats, comme le président du Sénat, Gérard Larcher, estiment qu’il faut reporter cette désignation à deux ans au moins.

Qu’en est-il ensuite de la question des axes idéologiques ? Bruno Retailleau entend lutter contre le « déclassement économique » et la « dépossession culturelle » - de mauvaises langues pourraient lui dire que c’est tenter la synthèse du RN et de Reconquête. Éric Ciotti veut assumer « la fierté d'être de droite » et protéger la « culture et l'identité » - on sait ce qu’il advint de cette dernière Sarkozy regnante… Quant à Aurélien Pradié, il estime que « la seule droite qui vaille, c'est la droite populaire », ce qui laisse songeur quand on regarde le taux d’électeurs des Républicains dans les catégories sociales populaires, mais qu’importe. Il se méfie en tout cas de toute tentative pour diviser « la droite » (entendre ici les Républicains) : « Il n'y a pas, déclare-t-il, une droite libérale contre une droite conservatrice, il n'y a pas de vraie droite contre une fausse droite, une droite dure contre une droite molle ». On retrouve ici, clairement assumé, le gloubi-boulga idéologique chiraquien, libéral en économie, sociétal ailleurs, et badigeonné de références gaulliennes pour rassurer l’électorat de la France périphérique. Le jeune candidat demandait aussi d’arrêter « de faire du clientélisme électoral », allusion très claire à toute tentative pour attirer les électeurs partis au RN ou à Reconquête.

Reste un point : que faire en attendant, dans l’opposition, et notamment quid du vote d’une motion de censure ? Les débats ont là aussi permis quelques éclaircissements. Pour Éric Ciotti, qui la lie automatiquement à une dissolution – ce qui, rappelons-le n’est en rien obligatoire - « c’est une arme institutionnelle qui doit être dégainée au bon moment pour garantir une vraie alternance responsable et crédible. Nous devons surtout être certains d'éviter le chaos mélenchoniste qui fait peser de lourdes menaces sur la France. » Prudence donc. Pour Aurélien Pradié, « les Républicains doivent fixer des limites claires, nettes et précises. Il y a pour moi deux lignes rouges : un passage en force sur la réforme des retraites et la régularisation massive des clandestins » - on est bien sûr loin de tout « clientélisme électoral ». Et pour Bruno Retailleau enfin, « si sur le projet de loi immigration, le gouvernement va encore plus loin dans le laxisme, comme il l'a fait avec l'Ocean Viking, alors la question d'une motion de censure devra se poser ». 

En sus de la nomination du président du parti, nous aurons donc peut-être bientôt des réponses à la question de savoir si les Républicains ont tiré les leçons des déceptions qu’ils ont pu causer… 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !