Marine Le Pen s’est souvenue des bontés que Poutine avait pour elle…<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Marine Le Pen, à l'Assemblée nationale.
Marine Le Pen, à l'Assemblée nationale.
©THOMAS COEX / POOL / AFP

Bons baisers de Moscou

Chassez le naturel, il revient au galop.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Lors du sommet de Vilnius, Macron a annoncé que la France allait livrer à l’Ukraine des missiles Scalp. Ils sont à longue portée : 250 kilomètres. Ils sont, a-t-il dit, défensifs. Ça a fait bondir la patronne du Rassemblement national. « C’est inacceptable », a-t-elle estimé. Marine Le Pen ne veut pas qu’on livre des armes à l’Ukraine contre les Russes.

A son attitude, deux raisons. L’une est que l’antiaméricanisme fait partie des fondamentaux historiques de l’extrême-droite. D’où une certaine évidente russophilie. L’autre raison est plus triviale et plus fraîche. Pour sa dernière campagne électorale, Marine Le Pen avait besoin d’argent. Elle l’a trouvé auprès de banques russes, qui ne l’ont pas aidée sans l’aval du Kremlin. On comprend qu’elle en soit reconnaissante à Poutine.

S’agissant du conflit russo-ukrainien, on chercherait vainement chez elle une déclaration condamnant l’agression contre l’Ukraine. Pas un mot ou presque sur les atrocités commises par les Russes. Pas un mot non plus sur l’annexion de la Crimée et du Donbass. Marine Le Pen a la reconnaissance du ventre. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !