Mais qu'est-ce que nous attendons pour foutre le camp du Mali ? <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Mais qu'est-ce que nous attendons pour foutre le camp du Mali ?
©MICHELE CATTANI / AFP

On ne nous aime pas là-bas

Il n'est pas utile que nos soldats meurent pour des militaires putschistes.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »
A la tribune des Nations Unies, le chef de la junte malienne s'est permis d'insulter la France lui reprochant d'avoir redéployé certaines unités de l'opération Barkhane. Florence Parly a trouvé ses propos "indécents" et " inacceptables". C'était bien le moins. 
Des soldats français meurent au Mali affrontant les djihadistes. L'un d'entre eux a été tué la veille de la prestation du numéro un malien. Pour mémoire, le Mali est un pays de trente millions d'habitants. De quoi lever une gigantesque armée. Mais l'armée  malienne  est incapable de combatte les djihadistes. Elle est pourtant armée, entraînée et payée par nous.
L'armée du Mali est connue pour sa grande capacité à fomenter des coups d'Etat militaires. C'est à cela qu'elle sert.  Et rien qu'à cela. L'actuel patron du pays est d'ailleurs un militaire putschiste. Il s'est vexé car la France lui a reproché de faire appel aux mercenaires russes du groupe Wagner. Ces derniers ont fait leur preuve en Syrie et en Centrafrique. Ils tuent et torturent sans état d'âme. Aux observations de la France, le numéro un malien a répondu par un "le Mali, le Mali est un pays souverain et choisit ce qui est le mieux pour sa sécurité". Souverain ? Mieux vaut en rire!
Laissons donc faire les mercenaires russes ne nous assurant que les millions que nous déversons sur le Mali ne serviront pas à payer leur solde. Quant à nous, partons, partons, le plus tôt sera le mieux. 

À Lire Aussi

Mali : Le choix de l’embarras

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !