Fin de vie ?
Macron, c’est l’histoire d’un mec qui avait les yeux plus gros que le ventre
Et maintenant, il est à bout de souffle.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
En 2022, le mec était tout à son bonheur. Il savourait son triomphe sur Marine Le Pen. Et il se croyait tout permis.
Il allait gouverner comme bon lui semblait. Il prit un Premier ministre du nom de Jean Castex, un brave homme au demeurant. Puis l’ayant usé jusqu’à la corde, il se débarrassa de lui comme d’une vieille chaussette.
Puis, patatras, vinrent des législatives calamiteuses. Les siens n’obtinrent qu’une majorité relative. Pour gouverner, il fallut au mec d’user de compromis. Un exercice difficile et périlleux.
Et lors du vote sur la loi immigration, une partie de ses troupes se rebella, refusa de l’approuver. Le mec, en fin de course, ne faisait plus peur à personne et il n’y avait aucune raison de lui obéir.
Entretemps, Elisabeth Borne avait pris la place de Jean Castex. Il se dit qu’à son tour, elle va passer à la trappe.
Un autre Premier ministre ? Pour faire quoi ? C’est au mec, et à lui tout seul, que les Français demandent des comptes !
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