Ligue des Champions - Real Sociedad/PSG : 1/2 Le PSG lâche les basques<!-- --> | Atlantico.fr
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Le PSG l'a emporté 2-1 sur la pelouse de la Real Sociedad pour se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.
Le PSG l'a emporté 2-1 sur la pelouse de la Real Sociedad pour se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.
©FRANCK FIFE / AFP

La logique a été respectée

Pendant que vous retardez inexplicablement votre suicide et que je comprends de moins en moins pourquoi je ne suis pas célèbre, le PSG court toujours après son Graal européen. Hier soir, malgré les remous causés par le départ de Mbappé, une gestion de père de famille lui a suffi pour rallier les quarts de finale de la Ligue des Champions.

Olivier Rodriguez

Olivier Rodriguez

Olivier Rodriguez est entraîneur de tennis et préparateur physique. Il a coaché des sportifs de haut niveau en tennis. 
 
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Il arrive parfois, dans ce sport étrange où le meilleur ne gagne pas toujours, qu'une certaine forme de logique soit respectée et que l'équipe qui joue le plus juste force la décision. C'est, grosso modo, la recette que les Parisiens ont appliquée face à des Basques vite dépassés qui auront vécu une soirée sans anicroche, à l'exception du match en lui-même, bien entendu. Depuis notre fenêtre, le rapport de force aura plutôt tourné court grâce à Kylian Mbappé : un but marqué très tôt pour climatiser un stade qui ne demandait qu'à bouillir (15e), un autre à l'heure de jeu, ou presque, et le sac était dans l'affaire, à moins que cela ne soit le contraire. Le tout face à des Espagnols incapables de ressortir proprement le ballon qui multipliaient les à-peu-près approximatifs. Le péché non véniel de ces derniers ? D'être les premiers responsables de leur échec en voulant effectuer un pressing haut qu'ils n'avaient clairement pas les moyens de mettre en œuvre. Pardon ? C'est vite écrit ? D'accord, mais primo : je ne suis pas payé à la ligne, comme Zola (l'écrivain, pas le joueur de foot !) ... Deuzio : ça a le mérite d'expliquer simplement les choses avant d'introduire l'idée que ce PSG, invaincu depuis 2024, a validé sans trembler son ticket pour les ¼ de finale. Une première depuis 3 ans. Alors ? 
En chipotant, ne serait-ce que par principe, on pourra toutefois regretter que le PSG, toujours comptable de ses efforts, ait quasiment cessé de jouer après l'inscription du second but. Permettant ainsi aux Basques, dominateurs sur la dernière demi-heure, de réduire le score par Mikel Merino (89e). Une sale manie, si l'on compare cette équipe à d'autres, plus couronnées de succès et de titres, qui ont pour habitude, elles, de se contenter du maximum. 
Comme d'habitude, vous trouverez ci-dessous quelques appréciations individuelles, toutes positives et louangeuses ce soir, qualification oblige.
Les + : 
Mbappé : une fois encore, il a montré la voie en marquant un doublé qui compte les soirs d'élimination directe. D'abord après une surprenante feinte de frappe... laissant sur le coup les spectateurs et son opposant direct sur le cul, ce qui reste la meilleure des positions pour regarder un joli but.... Ensuite sur une chevauchée dont il a le secret (55e),après une belle ouverture de Kang-In Lee. Les deux fois sur le côté gauche, là où il est le meilleur. Bref, le Kid de Bondy a prouvé, comme souvent, qu'il adore jouer avec le feu médiatique, surtout quand les autres se brûlent... Un chiffre pour finir : Mbappé totalise désormais 36 buts en 32 matchs à l'extérieur en C1 (!).
Beraldo : venu pour jouer les doublures de Skriniar et Kimpembé, il est désormais titulaire. À son crédit, un tacle glissé spectaculaire, certes, mais pas que. Avec de belles interventions, du sang-froid et quelques anticipations bien senties, il a livré un match plus que correct en défense centrale. Luis Enrique lui fait confiance, il le lui rend bien.
Zaïre Emery : un match plein, encore, avec beaucoup de verticalité et de combativité, pour celui qui n'a pas besoin d'avoir de l'expérience pour imposer sa jeunesse. En fait, il est si jeune qu'on peut faire avec lui comme avec les coccinelles : on trouve son âge en comptant ses points noirs ! Franchement, se dépêcher de vivre et de jouer comme ça, à dix-sept ans, en affichant une telle personnalité, c'est formidable. 
Au-delà de la qualification (logique) et en attendant l'adversaire que désignera le tirage au sort, je garderai de cette histoire sans histoire la joie qui se lisait sur le visage radieux de Mbappé, juste après son premier but. Une joie belle à ranger dans une armoire. En parlant de ça... Vous êtes-vous déjà imaginé ce qu'un buteur pouvait ressentir dans des instants pareils ? Ce que ça peut faire d'exulter devant les caméras du monde entier ? De combler autant de supporters ? D'adopter une posture de défi dans un stade plein à ras bord ? En étant comme électrifié par une ligne de haute tension émotionnelle ? Non ? Cela dit, ce n'est pas grave car tout cela ne vous arrivera jamais...
Tandis qu'à moi, oui. 
Eh oui, ne vous en déplaise, je me retrouve assez fréquemment dans ce genre de situation. Comme je vous le dis ! À ceci près que si je suis moi aussi devant une foule en liesse qui scande mon nom, que si je suis moi aussi à l'aube de lendemains glorieux, je suis en outre entouré de dizaines de femmes splendides que ma libido soumet à la torture... C'est généralement à ce moment-là que ma compagne me donne un coup de coude en me disant : "tu ronfles !".

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