To be or not to be ?
Le désarroi de Jérôme Guedj...
Mais nous n’avons aucune compassion pour ses tourments !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Mélenchon, Boyard et Panot ont salué « les exploits de la résistance palestinienne », c’est-à-dire du Hamas.
Pas un mot de compassion de leur part pour les civils israéliens lynchés à mort, pour les filles violées puis assassinées. Du côté de chez Mélenchon, on est toujours mobilisés contre « les occupants sionistes ».
C’en était trop pour Jérôme Guedj qui s’est alors souvenu qu’il était juif. Il a mis du temps et avalait jusqu’ici toutes les couleuvres possibles.
Et puis là, soudainement, il a déclaré après les propos odieux des mélenchonistes : « La question se pose de rester dans la Nupes. » Pourquoi se poser la question ? Il eût été plus simple et plus honnête de quitter immédiatement cette formation.
Et même de la quitter bien avant. Jérôme Guedj a accepté sans broncher l’accueil triomphal fait par les mélenchonistes à Jeremy Corbyn, un antisémite britannique notoire. De même, il n’a rien dit quand le rappeur Médine qui suinte la haine antijuive a été invité à l’université d’été d’EELV, qui fait partie de la Nupes.
Jérôme Guedj est un juif très spécial. Un juif à éclipse. Un juif par intermittence. Et ainsi, il enrichit prodigieusement la palette du judaïsme !
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