Le calibre 49.3 est une arme qui s’enraye très facilement<!-- --> | Atlantico.fr
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Elisabeth Borne lors de l'annonce du recours au 49.3 à l'Assemblée nationale.
Elisabeth Borne lors de l'annonce du recours au 49.3 à l'Assemblée nationale.
©Alain JOCARD / AFP

Boom, boom, et pschitt….

Quand on s’en sert trop, elle tombe en panne et parfois même explose.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Macron ne voulait pas du 49.3. Elisabeth Borne était pour et l’a convaincu. C’est qu’elle sait compter.

Et elle a compté qu’en cas de vote, le gouvernement serait mis en minorité. Comme prévisible, la Nupes et le RN auraient voté contre. Mais aussi certains parlementaires Horizons et des frondeurs de Renaissance (eh oui, il y en a !). Et des Républicains qui se foutent des menaces d’Olivier Marleix. Ce que révèle le 49.3, c’est que le gouvernement est minoritaire à l’Assemblée et aussi dans la rue. Il reste encore quelques années de législature. Des dizaines de loi seront alors proposées au vote des parlementaires. Mais comme on vous l’a dit, le gouvernement est minoritaire.

Alors comment faire pour gouverner ? Le 49.3. Et rappelons-le, le calibre a la fâcheuse tendance de s’enrayer. De toute façon, il faudrait un fusil à répétition.

Et la macronie n’en a pas. Reste la dissolution, pleine de risques. C’est une opération très dangereuse pour les macronistes ! 

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