Dans la nuit du 29 au 30 juin 1934, le Führer fit assassiner des centaines de chemises brunes dont leur chef Ernst Röhm et ses principaux lieutenants. Les SA, turbulents et indisciplinés, étaient devenus gênants. Les généraux de la Reichswehr et les milieux financiers exigeaient de l'ordre. Hitler se chargea de la besogne comme toujours de façon expéditive.
De nos jours, une nouvelle Nuit des longs couteaux est en cours chez les macronistes. Dans une version soft bien sûr. Constatant la déroute de LREM aux Régionales, Gilles Le Gendre a déclaré : "Si j'étais à la place de Stanislas Guerini, je démissionnerai". Qui pourrait imaginer un seul instant qu'il ait parlé ainsi sans l'aval du Führer ?
Un autre trublion -et il est de poids- est à surveiller de près. Peu après que Macron eût dit que le résultat des Régionales n'avait aucune signification nationale, Castaner a déclaré : "Nous avons reçu une claque !". Va-t-il connaître le sort d'Ernst Röhm ?
A l'autre extrémité de l'échiquier politique, une Nuit des longs couteaux est également en cours. Dans une tribune publiée par Le Figaro, Wauquiez, Pécresse, Retailleau et Morin appellent à "une primaire ouverte de la droite et du centre".
Un nom manque à l'appel. Une phrase assassine des signataires va permettre de comprendre pourquoi. "Notre candidat ne doit pas être désigné par les sondages". Et qui est actuellement au plus haut dans les sondages ? Il faut pour le savoir regarder en direction des Hauts-de-France !
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