La NASA le dit : il existe des milliards de planètes "cousines" de la Terre<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
L'étoile la plus proche du Soleil disposant d'une planète habitable ne se situe qu'à 12 années-lumière de la Terre
L'étoile la plus proche du Soleil disposant d'une planète habitable ne se situe qu'à 12 années-lumière de la Terre
©Reuters

Comme à la maison

Selon les astronomes, il y en aurait au minimum 8,8 milliards dans notre seule galaxie.

La Terre est loin d'être la seule planète sur laquelle nous pourrions vivre. Selon le chercheur américain Andrew Howard de l'Université d’Hawaï, "les sites où la vie peut potentiellement se développer sont abondants dans la galaxie". Il estime même à près de 40 milliards le nombre de planètes sur lesquelles les humains - ou une autre forme de vie - pourraient se développer. Elles seraient entre 8,8 milliards et 11 milliards dans notre seule galaxie.

Cette théorie se base sur une recherche de la NASA. L'agence américaine a, en effet, utilisé les données recueillies par son télescope Kepler, qui a photographié près de 150 000 étoiles toutes les trente minutes pendant quatre ans. Les images ensuite analysées ont montré des zones d'ombre régulières, laissant songer qu'une planète passait régulièrement devant certaines étoiles. Des astres qui, pour environ 42 000 d'entre eux, présentent des températures relativement proches de celles du Soleil.

Les scientifiques ont estimé que 22% de ces étoiles étaient encerclées par une planète qui pourrait être propice à la vie. Une planète "propice" se situe dans une zone dite "habitable", soit pas trop proche d'une étoile - sous risque d'être brûlée - mais suffisamment pour jouir de températures vivables. Les températures de ces zones sont, par définition, assez douces pour permettre la formation d'océans et de lacs d'eau liquide.

Toutes ces planètes ne pourront cependant pas être habitées. Selon Geoffrey Marcy, de l'Université de Californie, "certaines d'entre elles peuvent avoir une atmosphère épaisse qui les rend si chaudes à la surface que les molécules d'ADN n'y survivraient pas". Il ajoute : "L'objectif principal de la mission Kepler était de répondre à la question : 'quand vous regardez dans le ciel, quelle part des étoiles ont des planètes de la taille de la Terre, à des températures tièdes, permettant à l'eau de ne pas être figée dans la glace ou transformée en vapeur, mais de rester liquide ?' - parce que l'eau liquide est la condition sine qua non à la vie. Jusqu'à présent, nous ne le savions pas exactement".

On sait désormais que l'étoile la plus proche du Soleil disposant d'une planète habitable ne se situe qu'à 12 années-lumière de la Terre et peut donc être vue à l’œil nu. Une découverte qui, en plus d'ouvrir la voie à une colonisation future de la galaxie, donne du crédit à l'hypothèse selon laquelle nous ne serions pas seuls dans l'univers. Selon le Dr Subhanjoy Mohanty, "c'est un élan supplémentaire pour les missions qui vont étudier les atmosphères de ces planètes potentiellement habitables. Ce qui nous permet d'étudier si elles sont en fait habitables ou non, et également si leurs atmosphères montrent des traces réelles de vie".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !