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L’offense faite à Macron par le président algérien mérite une expédition
©RYAD KRAMDI / AFP

1830, c’était le bon temps ?

Rions un peu…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le président de la République avait dit qu’avant 1830 l’Algérie n’était pas une nation. C’était une évidence. Car à cette époque, cette contrée n’était qu’une province soumise aux Turcs. 

M. Tebboune, le chef de l’Etat algérien, a très mal pris la chose. Et il a déclaré : « nous ne ferons pas le premier pas pour nous réconcilier avec la France ». Une insulte qui appelle réparation.  

Elle est l’équivalent du soufflet que le bey d’Alger donna en 1830 au consul de France. A cette époque, on ne badinait pas avec l’honneur de notre pays. Le maréchal Bugeaud fut envoyé pour mater ces Arabes insolents. 

Rions encore si cela nous est permis. L’Algérie fut alors conquise par le fer et le feu. Il ne s’agissait pas seulement de se venger du soufflet. L’armée de Bugeaud avait également pour mission d’en finir avec les Barbaresques qui enlevaient des Françaises pour les harems algériens. 

Ce n’est pas un passé très glorieux. M. Tebboune le fait-il enseigner dans les écoles de son pays ? Maintenant cessons de rire. Et demandons-nous pourquoi les Algériens quittent par centaines de milliers le pays de M. Tebboune pour venir dans la patrie du maréchal Bugeaud. 

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