Révoltant
L’excision : un fléau français...
Eh oui ! Ça se passe chez nous.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les statistiques médicales sont précises et sans appel. Elles disent que 7% des femmes et des filles de Seine-Saint-Denis ont été victimes de cette mutilation barbare !
Rien qu’à la maternité de Montreuil, on a compté 13% de parturientes excisées. Sans surprise, elles viennent, ou sont originaires, de l’Afrique subsaharienne. Une grande partie d’entre elles sont de nationalité française. Mais manifestement, elles ne sont pas des Françaises comme les autres. L’excision est une coutume barbare. Spécifique à l’Afrique noire et à une partie du monde arabe. Le but : empêcher les femmes et les filles d’avoir du plaisir.
Ne parlons pas du Moyen Âge : au Moyen Âge, chez nous, ça ne se pratiquait pas. Et maintenant une question se pose : il y a en France des lois qui sanctionnent certainement l’excision. Les coupables sont faciles à identifier car ça se passe en famille.
Pourquoi ces lois ne sont-elles pas appliquées ? Parce qu’on ne veut pas d’histoires. En effet, on pense que cette coutume est le fait de « sauvages ». C’est scandaleux et condescendant car ménager les « sauvages », c’est à coup sûr paternaliste et raciste !
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