Peut-être ne sait-il pas compter ?
Julien Bayou, savez-vous quelle est l’empreinte carbone des rodéos sauvages ?
Il devrait se renseigner.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le patron de EELV va déposer une proposition de loi pour interdire les jets privés. Ces avions, propriétés de quelques milliardaires, ont symboliquement remplacé le chapeau haut de forme et le cigare des milliardaires d’antan.
Il est bon, utile et bien vu de taper sur les riches. Ça permet de faire plaisir à ceux qui ne disposent pas d’un jet privé. On pourrait lui faire remarquer que les rodéos sauvages dégagent aussi beaucoup de CO2 et qu'ils sont beaucoup plus nombreux. Mais voilà : les rodéos sauvages sont un sport de pauvres.
Et qui oserait s’attaquer aux pauvres ? Julien Bayou est un parfait démagogue. Mais il n’est pas seul. Il vient d’être rejoint par Clément Beaune. Le ministre des Transports a dit vouloir encadrer strictement les vols en jet privé, notamment là où il y a une alternative ferroviaire. Et il a accompagné son propos d’un « sans verser dans la démagogie et dans les attaques ad hominem ». Tartuffe a trouvé son maître.
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