Jean-Marie Le Pen salue le « courage » et la « culture » d'Eric Zemmour !<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marie Le Pen en janvier 2021.
Jean-Marie Le Pen en janvier 2021.
©JOEL SAGET / AFP

Cadeau empoisonné ?

Voilà qui ne va pas faire plaisir à sa fille.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les derniers sondages donnent l'auteur de La France n'a pas dit son dernier mot à 15% d'intentions de vote pour la présidentielle. Il dépasse Xavier Bertrand et talonne Marine Le Pen qui n'est plus assurée d'être au deuxième tour.

Eric Zemmour a compris que pour des millions de Français, le sol se dérobait sous leurs pieds. Plus de patrie, plus de drapeau tricolore, plus de Marseillaise... De cela est née une sourde colère qui va en s'amplifiant.

Dans cet océan de rage et de ressentiment, Zemmour est comme un poisson dans l'eau. Il clame son amour de la France et son rejet de l’immigration avec force, talent et, parfois, des égarements inacceptables.

Le vieillissant Jean-Marie le Pen observe tout cela avec gourmandise. Il faisait peur tant qu'il était le chef du Front national. Maintenant qu'il n'est plus rien, ayant été éliminé par sa fille, rares sont les micros qui se tendent vers lui.

Le Monde lui a pourtant donné la parole. Et Jean-Marie Le Pen n'a pas mâché ses mots. Il reproche à sa fille d’avoir lâchement abandonné ses fondamentaux. Et il a trouvé un élixir de jouvence en la personne d'Eric Zemmour.
Il salue son « courage » et sa « culture ». « Il dit ce que je pense, mais avec une audience supérieure. (…) Si Eric est le candidat du camp national le mieux placé, bien sûr, je le soutiendrai. » Jean-Marie Le Pen aborde également un point de détail qui n'est pas négligeable.

« Eric est juif. Il est difficile de le qualifier de nazi ou de fasciste. » On peut y déceler une certaine amertume. Tout le monde n'a pas la chance d'être Juif, n'est ce pas, Jean-Marie Le Pen ?

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