Et Olivier Marleix (patron des députés LR) flingua Emmanuel Macron (président des Français encore pour quelques temps)<!-- --> | Atlantico.fr
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Olivier Marleix lors d'un discours à l'Assemblée nationale.
Olivier Marleix lors d'un discours à l'Assemblée nationale.
©BERTRAND GUAY / AFP

Ça va saigner

Un massacre à la tronçonneuse.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le président de la République avait critiqué Elisabeth Borne lui reprochant d’avoir dit que le Rassemblement national était “l’héritier de Pétain”. “On ne combat pas Marine Le Pen avec ce type d’arguments”, avait-il ajouté.

Il n’avait pas tort. Mais chez certains des siens et chez d’autres, ça n’est pas passé. Ça commençait à fleuret moucheté avec Le Maire.

“Les propos de la Première ministre ne sont pas dénués de fondements”, a-t-il déclaré.

C’était déjà susceptible de s’attirer la colère de Jupiter. Mais Olivier Marleix a fait plus fort. Pas de fleuret moucheté mais un sabre d’abordage, un bazooka, une tronçonneuse. Et il n’y est pas allé de main morte. Sans aucun égard concernant Macron, il lui a rappelé méchamment que si “Marine Le Pen n’avait pas été diabolisée”, jamais Macron n’aurait été élu président de la République. Un crime inexpiable, un crime de lèse-Jupiter.

Mais son courroux ne s’est pas arrêté là. Il a rappelé à Macron qu’il n’était plus rééligible. En conséquence de quoi, il a considéré qu’en critiquant Elisabeth Borne il avait fait preuve d’un “cynisme incroyable”.

Des mots forts et assassins. Il en a rajouté une couche en disant que Macron c’était “après moi le déluge”. Les colères de Jupiter ne font plus peur à personne. Macron n’est pas encore mort et certains dansent déjà sur sa tombe.

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