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Eric Dupond-Moretti, rattrapé par son passé de comédien.
Eric Dupond-Moretti, rattrapé par son passé de comédien.
©THOMAS SAMSON / AFP

300 000 euros !

Et surtout un des acteurs les mieux payés de France !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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A l’époque où il était avocat, l’actuel garde des Sceaux est monté sur scène. Dans la pièce « A la barre », il incarnait le rôle d’un ténor du barreau. Pour sa prestation, Dupond-Moretti a touché la confortable somme de 300 000 euros. Un cachet de star ! Mais il est lui-même une star. Un avocat célèbre dans la peau d’un avocat de théâtre, ça n’a pas de prix.

Le garde des Sceaux a déjà quelques ennuis avec la Cour de justice de la République. Et voilà qu’il lui en arrive d’autres. On découvre qu’il a « oublié » de déclarer au fisc les 300 000 euros de « A la barre ». Cet « oubli » peut se comprendre : Dupond-Moretti était occupé à plaider. Il n’a donc pas eu le temps de remplir sa déclaration d‘impôt.

C’est pourquoi il a confié cette tâche ingrate et fastidieuse à son comptable. C’est ce dernier, plaide Dupont-Moretti, qui est responsable de cet « oubli ». Nous, on aurait plutôt tendance à penser que c’est la faute à celui qui s’est fait prendre et pas celle du comptable.

Nous ne savons pas quel sera l’avenir de Dupond-Moretti. Mais nous savons que le théâtre offre au grand acteur qu’il est un boulevard. Du théâtre de boulevard évidemment. Dans une prochaine pièce qui aura pour titre « Dura lex sed lex » il jouera le rôle d’un garde des Sceaux. Et un garde des Sceaux, ça se paye plus, beaucoup plus, qu’un avocat. Nous lui conseillons toutefois de changer de comptable d’ici là.

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