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Denis Payre : les listes "Nous citoyens" à la peine dans les sondages "parce qu’elles manquent encore de notoriété"
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Lumière sur

Denis Payre est candidat en Ile-de-France pour les élections européennes. Il défend ses chances à travers le parti qu'il a créé, "Nous Citoyens".

Denis Payre

Denis Payre

Denis Payre est un entrepreneur français, défenseur du progrès social et environnemental, et un organisateur politique. Présent à la fois à Paris et à Boston, il travaille au-delà des frontières nationales depuis plus de trente ans, en tant que salarié de multinationales, fondateur de plusieurs sociétés ayant connu des succès internationaux, membre d’organismes gouvernementaux, dirigeant d’un groupe d’action politique ainsi qu’en tant que business angel et  membre de conseils d’administration et citoyens. Il a publié "Le contrat mondial : Pour que l'humain et la nature soient enfin au cœur de la mondialisation" chez First Editions.  

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Atlantico : Vous avez lancé des listes "Nous Citoyens" dans les sept circonscriptions électorales pour les Européennes, dans un contexte où les candidatures sont très nombreuses. Qu'est-ce que votre offre politique apporte au milieu d'un tel foisonnement ?

Denis Payre : Elle apporte un discours qui n'a aucune équivalence. Nous appelons à un réveil citoyen face à une classe politique professionnalisée  qui n'est plus au service de l'intérêt général. Sur l'Europe, elle est même caricaturale : on envoie à Bruxelles les recalés de la politique nationale et une étude de l'Institut Montaigne a montré que 40% des eurodéputés français cumulent (contre 4% des britanniques) et 18% abandonneront leur mandat en cours de législature pour faire autre chose. L'Union européenne a pourtant été facteur de paix depuis soixante-dix ans, et elle fait la force sur de nombreux sujets, notamment face à la mondialisation. Sur le commerce international, l'environnement, la Défense, la lutte contre l'immigration illégale, l'Europe est la seule solution crédible.

Notre démarche est donc d'envoyer à Bruxelles des candidats vraiment différents, issus de la société civile. Les compétences sont multiples, tant sur l'économie, le social ou les questions européennes. Mais ce sont surtout des gens qui ont un vrai métier et qui ne vivent pas de la politique. Ils ont une vraie expertise. S'ils sont élus, ils s'engageront totalement dans leur fonction, ils rendront des comptes et ne ferons pas plus de deux mandats.

La plupart des sondages créditent vos listes de 0,5 à 1% des suffrages. Pourquoi selon vous les listes "Nous Citoyens" suscitent-elles encore peu l'enthousiasme ? A quel score vous attendez-vous ?

Nous n'existons que depuis huit mois, il est donc difficile d'affirmer un manque d'enthousiasme. Des mouvements existent depuis cinquante ans et en sont pas crédités de meilleurs scores que nous. Nous sommes seulement en manque de notoriété et les européennes sont effectivement une opportunité en cela.

Le mouvement Alliance Vita a apporté un certain soutien à vos listes, ainsi qu'à celle de "Pro Vie". Quels sont vos liens avec eux ?

Nous pensons que les sujets de société ne sont pas la priorité dans un contexte de crise économique majeur. Ne rajoutons pas une crise morale à une crise sociale. Ce n'est donc pas le moment d'ouvrir ces débats. La famille est un pilier de la société française, les professionnels de l'insertion confirment que la majorité des gens qui ont des problèmes sociaux graves n'ont pas eu la chance de bénéficier d'un environnement social stable. Nous avons donc des convictions communes avec Alliance Vita mais pas de liens formels.

Vous mettez en avant la diversité des horizons politiques et des opinions de ceux qui font "Nous Citoyens". Finalement ne payez-vous pas l'absence d'une vision portée par des valeurs communes ?

Notre positionnement sur l'Europe est extrêmement clair. Notre programme comporte cinquante propositions précises. Nous ne sommes ni de droite ni de gauche, les vieux clivages ne correspondent plus aux vrais problèmes du pays. Et pour réformer, il faut rassembler très largement. D'ailleurs nous nous insurgeons contre la volonté du ministère de l'Intérieur de nous avoir étiqueté "divers droite".

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