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Avec Emmanuel Macron, le clivage patriotes / mondialistes est enfin incarné
©PASCAL GUYOT / AFP

Opposition frontale

Nicolas Dupont-Aignan et Emmanuel Macron sont aux antipodes l'un de l'autre. Le premier est souverainiste quand le second prône une économie mondialisée.

Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan préside Debout la France, parti politique se revendiquant du gaullisme et est l'auteur de France, lève-toi et marche aux éditions Fayard. 

 

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Alors que 57% des sympathisants de droite et 67% de gauche se disent prêts à voter à la présidentielle pour un candidat hors primaire, l’élection présidentielle n’a jamais été aussi ouverte.

Avec ma candidature et celle probable d’Emmanuel Macron, la légitimité de ces primaires tourne au fiasco tant les Français ne veulent pas revoir au pouvoir ceux qui ont échoué depuis trente ans.

L’ancien pensionnaire de Bercy, qui présente aujourd’hui son organigramme de campagne, n’est que le nouveau visage marketing d’une politique brutale et inefficace qui précipite les Nations d’Europe dans le mur.

Se voulant chantre du social-libéralisme, il fut pourtant conseiller spécial puis Ministre de François Hollande, et ne peut donc s’exonérer du bilan économique catastrophique du quinquennat !

Sa candidature a le mérite de la cohérence : porte-parole de la finance mondiale, soumission à Bruxelles, partisan d'une société low-cost, son projet est à l’opposé du mien. 

Avec une complicité et un cynisme insupportable, Emmanuel Macron est un VRP de choix d’un mondialisme sans foi ni loi, préférant défendre les intérêts d’un concurrent éconmique plutôt que ceux de son propre pays.  

Il a permis notamment le rachat de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par un consortium chinois, qui fait désormais peser sur cet inestimable atout pour la France des risques d'espionnage industriel au cœur du secteur aéronautique et spatial français.

De plus, la destruction du fleuron industriel Alstom est sans doute l’un des plus odieux héritages de la cogestion économique entre Emmanuel Macron et François Hollande.

En tant que Secrétaire Adjoint de l’Elysée puis Ministre de l’Economie, Emmanuel Macron a sciemment vendu Alstom aux Américains de General Electric en mentant sur le contenu des accords. Présentés comme un "partenariat", il n’a été qu’un pillage maquillé par Bercy. Depuis la vérité apparait chaque jour davantage : pertes sèches d’emplois, fermetures de sites, chantage industriel…

M. Macron a aussi reconnu publiquement, lors de ses auditions par la Commission Economique et Sociale de l’Assemblée Nationale, que la vente d’Alstom avait été possible par le chantage judiciaire exercé par les Etats Unis sur les dirigeants d’Alstom.

Le vrai clivage se situe désormais entre les patriotes qui croient encore à la France et ceux, comme Emmanuel Macron, qui vendent notre pays par morceaux.

Emmanuel Macron est en réalité un ancien Ministre hors sol qui n’a jamais eu de mandat et qui ne connaît pas le quotidien des Français. C’est le représentant souriant et soi-disant moderne de l’oligarchie et de la finance mondiale.

A l’image de José Manuel Barroso, M. Macron, lui qui a commencé chez Rothschild, finira sa carrière à Goldman Sachs. C’est le nouveau petit Barroso français.

Aucune nation, ne peut avoir la force de se projeter dans l’avenir, de croire en son destin, d’avoir tout simplement envie de vivre si elle n’a pas confiance en elle, si elle n’est pas fière de son passé et de son présent, et si elle ne se projette pas dans l’avenir.

C’est le sens du projet que je porte pour l’élection présidentielle de 2017, avec une stratégie économique audacieuse pour libérer les énergies de ceux qui croient en la France et dans les Français.

C’est parce que nous aurons l’audace de reprendre notre liberté, de maîtriser à nouveau nos frontières, nos lois, notre budget, que nous réussirons à redresser le pays et à parler au monde.

Face à ceux qui nous ressortent les mêmes recettes qui ont ruiné la France, la seule primaire qui vaille, c’est le 1er tour de l’élection présidentielle.

C’est pour cela que je propose dès à présent un débat avec Emmanuel Macron, projet contre projet, convictions contre convictions. Car c'est l'avenir de la France qui est en jeu.

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