Un vieil adage qui n’a pas vieilli
Au premier tour on élimine, au deuxième on choisit
Et nous avons choisi.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les élections présidentielles, c’est comme les grandes surfaces. Plein de produits sur de nombreux rayons. Et en tête de gondole, des promotions qui concernent généralement une marchandise qu’on a du mal à écouler.
Tout ça n’est pas cher. Et toujours de qualité médiocre. Sans parler des produits qu’on est obligé de retirer de la vente à cause de la salmonellose ou d’autres bactéries. Mais si le cœur vous en dit, vous pouvez toujours remplir votre caddie avec. Parfois survient une catastrophe, une rupture de stock, une interruption de la chaîne d’approvisionnement, une grève des transporteurs routiers qui ne livrent plus la marchandise attendue.
Et alors la grande surface commence à ressembler à un triste désert. Celle dont nous parlons est quasiment vide. On ne dira jamais assez l’ennui que dégagent des rayons désertés par ce qui faisait leur richesse. Et le bonheur des clients peu regardants.
La grande surface donc ne propose plus que deux produits. Je voulais du café et du sucre : je n’y ai trouvé que du saucisson et du chocolat. Certes, bradés à des prix défiants toute concurrence. Mes médecins m’ont toutefois recommandé d’éviter le saucisson et le chocolat.
Dans mon petit village, il y a une épicerie de qualité. On y vend des produits locaux. C’est un peu plus cher qu’en grande surface mais tellement meilleur. Elle est ouverte le dimanche matin. Le 24 avril c’est là que j’irai faire mes courses.
Ps : Ces derniers temps, nous avons un peu écorché Valérie Pécresse. Il est temps de lui rendre justice. Elle a annoncé qu’elle ne donnerait pas de consigne pour le deuxième tour. C’est également notre avis.
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