La Nasa envoie une "soucoupe volante" dans la haute atmosphère, échec partiel de l'expérience <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
Samedi 28 juin, la Nasa a envoyé sa "soucoupe volante" dans la haute atmosphère à l'aide d'un ballon.
Samedi 28 juin, la Nasa a envoyé sa "soucoupe volante" dans la haute atmosphère à l'aide d'un ballon.
©Capture d'écran Twitter/ MétroNews

Vers l'infini et au-delà !

La Nasa a envoyé sa "soucoupe volante" dans la haute atmosphère à l'aide d'un ballon, samedi 28 juin. Malheureusement, l'expérience a en partie échoué à cause d'un dysfonctionnement du parachute.

Elle l'a finalement fait. Samedi 28 juin, la Nasa a envoyé sa "soucoupe volante" dans la haute atmosphère à l'aide d'un ballon. Le but était de tester des technologies qui pourraient un jour servir à poser de lourdes charges et des hommes sur Mars. Malheureusement, l'expérience a en partie échoué à cause d'un dysfonctionnement du parachute.

Samedi, un gigantesque ballon gonflé à l'hélium, transportant un vaisseau de la forme d'un disque baptisé LDSD, a été lâché depuis la base militaire de l'île hawaïenne de Kauai. Comme prévu, après deux heures et demie d'ascension, le ballon a atteint la taille d'un terrain de football et a pu lâcher LDSD. Ce dernier s'est déplacé à la vitesse et à l'altitude attendues par les scientifiques. Puis SIAD, le ralentisseur supersonique aérodynamique gonflable, s'est déployé pour freiner la descente du vaisseau jusqu'à une vitesse d'environ 2,5 fois la vitesse du son (3 060 km/h). C'est alors qu'il y a eu un problème...

Le parachute qui devait permettre un amerrissage en douceur du LSDS dans l'océan Pacifique, 40 minutes après son largage par le ballon, ne s'est pas complètement déployé. Toutefois, malgré le problème, l'opération est considérée comme un succès par la Nasa : "N'oubliez pas que les objectifs de cette expérience étaient de gonfler le ballon, de le lancer, de l'amener jusqu'à la bonne altitude, de déployer le LSDS, et d'allumer son moteur de fusée pour atteindre la vitesse prévue...", a déclaré Dab Coatta, un ingénieur au Jet Propulsion Laboratory de Pasadena, en Californie, interviewé sur la télévision de la Nasa. D'autres tests sont prochainement prévus pour perfectionner les technologies du freinage et de l'atterrissage. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !