En Corée du Sud, un robot fonctionnaire se « suicide » en se jetant d’un escalier<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Insolite
Cette photo montre un robot administratif dans le bâtiment du conseil municipal de Gumi, en Corée du Sud
Cette photo montre un robot administratif dans le bâtiment du conseil municipal de Gumi, en Corée du Sud
©HANDOUT / Gumi City Council / AFP

RIP

Juste avant sa chute, des témoins ont vu l’androïde « tourner en rond comme si quelque chose était là ». Une enquête a été ouverte.

En Corée du Sud, une enquête a été ouverte par la mairie de Gumi après qu’un robot employé comme fonctionnaire municipal a été retrouvé inerte en bas d’un escalier vers 16 heures jeudi 20 juin. Pour la municipalité, qui prend cette affaire très au sérieux, le robot se serait suicidé en sautant du haut d’un escalier. 

Ce robot, en poste depuis près d’un an, aidait les habitants à accomplir des tâches administratives, relate l’AFP. Juste avant sa chute, des témoins ont vu l’androïde « tourner en rond comme si quelque chose était là ». Une enquête a été ouverte et « des pièces ont été collectées et seront analysées » par la société l’ayant conçue, a expliqué à l’AFP un responsable de l’équipe municipale.

Le robot, développé par la société californienne Bear Robotics, travaillait de 9 heures à 18 heures et possédait même sa propre carte d’agent de la fonction publique. La presse locale s’est emparée du sujet, déplorant le premier « suicide » de robot dans le pays, avec certains titres se demandant en première page, « pourquoi ce fonctionnaire assidu a agi de la sorte » ou si « le travail était-il trop dur pour le robot ? ».

La Corée du Sud possède la plus forte densité de robots au monde, avec un androïde pour dix employés, selon la Fédération internationale de la robotique. Pour l’heure, le conseil municipal de Gumi a déclaré qu’il n’envisageait pas d’adopter un second robot fonctionnaire. 

Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !