7 000 euros d’amende pour le poissonnier qui organisait des parties de poker clandestines<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Insolite
7 000 euros d’amende pour le poissonnier qui organisait des parties de poker clandestines
©SEBASTIEN BOZON / AFP

Jeu de l'amour et du hasard

L’homme de 36 ans a également été condamné à 6 mois de prison avec sursis.

Une passion qui peut coûter cher. En novembre 2020, les enquêteurs du service des courses et jeux s’intéressent à un tripot parisien qui organise des parties de poker dans le XIIIème arrondissement de la capitale. La période est propice car, à cause de la pandémie de coronavirus, les casinos sont fermés. Les maisons de jeux clandestines poussent comme des champignons un peu partout dans Paris. Les organisateurs, très bien organisés, avaient pour habitude d’envoyer des flyers sur le réseau social Snapchat sous le pseudonyme « Ça mousse bisquet ». 

Tout était prévu pour mettre les clients à l’aise. Des hôtesses d’accueil accueillent les clients et leurs offrent même des pâtisseries. La patronne, Sandra, connaît tous les secrets du métier : c’est une ancienne croupière professionnelle au chômage. Elle travaille avec au moins deux autres organisateurs de parties clandestines dans des appartement loués via Airbnb en région parisienne. Elle entretien justement une relation sentimentale avec l’ancien poissonnier condamné. 

Après avoir perdu son travail, il transforme son deux pièces en salle de jeux. Il passe des annonces et recrute des joueurs. Le droit d’entrée est fixé à 50 ou 100 euros. Mais il touche également une commission de 5% sur les gains et de 3 à 4% sur le pot. Grâce à cette combine, l’ancien poissonnier aurait touché entre 22 000 et 48 000 euros. 

Lors de son jugement, le croupier fait profil bas et répond a toutes les questions des juges. « Je me suis lancé dans le jeu. C’était une forme d’addiction liée au désœuvrement. Aujourd’hui, je me suis repris en main. J’ai retrouvé un travail de nuit à Rungis et je m’occupe de l’éducation de ma fille de 7 ans qui vient chez moi les mercredis et les week-ends », dit-il. 

Son conseil, Maître Daoud Achour, estime que Daniel voulait s’occuper « mais aussi impressionner Sandra, cette femme croupière qui organisait des parties, avec laquelle il entretenait une relation amoureuse ».

Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !