"Hémiplégie"
Jean-Sébastien Ferjou souhaite qu'Emmanuel Macron « vive un peu moins au XXe siècle et un peu plus aujourd’hui »
Emmanuel Macron a entamé mercredi 5 juin les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, en accueillant les derniers vétérans de l'opération Overlord. Lors d'un discours, il a loué « l'esprit de sacrifice » des libérateurs de la France en lançant trois jours de cérémonies pour le 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie.
« Je sais notre pays fort d'une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés », a déclaré le chef de l'État lors d'un premier hommage à Plumelec, dans le Morbihan. « Alors que les périls montent », « vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines », a-t-il lancé aux forces armées présentes en face de lui.
Fin mai, alors en voyage en Allemagne Emmanuel Macron a également déclaré qu’un « vent mauvais souffle en Europe ». Depuis Dresde, il a exhorté les Européens à « se réveiller » face à la montée de l’extrême droite et aux menaces extérieures.
« Oui certains vents mauvais soufflent en Europe », affirme Jean-Sébastien Ferjou. Pour autant, le directeur d’Atlantico regrette une forme d’ « hémiplégie » chez Emmanuel Macron. « Nous ne sommes plus en 1945. Le droit international a volé en éclat car la domination occidentale a volé en éclat. J’aimerais bien qu’Emmanuel Macron vive un peu moins au XXème siècle et un peu plus aujourd’hui », a-t-il estimé.
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