Le CeBIT de Hanovre envoie l’informatique dans les nuages <!-- --> | Atlantico.fr
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CeBIT 2011 : consécration du cloud computing.
CeBIT 2011 : consécration du cloud computing.
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La minute "Tech"

Un peu de poésie dans l’univers high tech : « l’informatique dans les nuages » sera à partir de demain le thème central du CeBIT de Hanovre, la plus grande manifestation mondiale dédiée aux ordinateurs et aux réseaux.

Nathalie Joannes

Nathalie Joannes

Nathalie Joannès, 45 ans, formatrice en Informatique Pédagogique à l’Education Nationale : création de sites et blogs sous différentes plates formes ;  recherche de ressources libres autour de l’éducation ;  formation auprès de public d’adultes sur des logiciels, sites ;  élaboration de projets pédagogiques. Passionnée par la veille, les réseaux sociaux, les usages du web.

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« Dans les nuages », en fait, c’est une façon de parler. Evolution majeure de l’industrie du logiciel, le cloud computing reçoit  sa consécration au CeBIT 2011.

Alors que l’innovation vient surtout des Etats-Unis et de l’Asie, c’est au cœur de la vieille Europe que convergent chaque année plus de quatre mille entreprises venant de soixante-dix pays, trois cent cinquante mille visiteurs dont les trois quarts sont des professionnels. « Kolossal » est le terme qui vient spontanément à l’esprit pour décrire ce mélange de salles d’expositions immenses, de conférences et autres évènements conçus pour faire des affaires sous le regard de plus de cinq mille journalistes et blogueurs. Inutile de préciser que cette austère célébration du numérique utilitaire n’a rien d’une foire aux gadgets. C’est pourtant à Hanovre qu’a été présenté en 1998, le premier lecteur MP3. 

Des nuées de serveurs lointains

Voila une bonne raison de s’attarder sur l’étrange formule qui sert de générique au CeBIT cette année : « Travailler et vivre avec le nuage ». Inutile de chercher du côté de la météo : il faut plutôt essayer d’imaginer des nuées de serveurs, ces très gros ordinateurs qui emmagasinent des milliards de milliards de données. Et, de plus en plus, des logiciels.

C’est ce qui fait l’intérêt du cloud computing pour les entreprises. Au lieu d’acheter et d’actualiser des applications très onéreuses, elles les louent à des opérateurs qui développent et entretiennent les outils de comptabilité, de gestion des stocks, de marketing sur ces fameux serveurs distants. Avantages : économies sur l’acquisition et l’entretien du gros matériel informatique (hardware), économies sur le renouvellement des logiciels (software), accès fluides par une simple connexion, flexibilité car les ressources sont partagées entre plusieurs entreprises. Inconvénients : possibilité de pannes quelque part  dans le « nuage » de serveurs, menaces sur la confidentialité de données sensibles, fragilité de certains opérateurs.

In the cloud, Porte de Versailles

Pour l’utilisateur individuel,  les avantages l’emportent clairement. Du moins s’il prend la précaution de sauvegarder certaines de ses données sur une clé USB ou un disque dur externe. D’ailleurs, des millions d’internautes sont déjà dans les « nuages » : chaque fois qu’ils utilisent une application gratuite de Google, ils travaillent ou s’amusent avec un logiciel qui n’est pas dans leur ordinateur. Tout est là : un netbook à 250 euros, une connexion n’importe où vous voilà « infonuagiste ».

Pour l’être davantage, et à défaut d’aller prendre froid à Hanovre en y collectionnant des ampoules aux pieds, le mieux est d’attendre le 8 mars pour fureter au salon « In the cloud »,  parc des Expositions de la Porte de Versailles, quelques jours seulement après la clôture du Cebit 2011.

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