Le Brésil au rythme de la Coupe du monde<!-- --> | Atlantico.fr
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La Coupe du monde se tiendra du 12 juin au 13 juillet.
La Coupe du monde se tiendra du 12 juin au 13 juillet.
©Peplum

Grand large

En juin, le Brésil accueillera la prochaine Coupe du monde. L'occasion idéale pour se lancer dans un grand voyage sur-mesure rythmé par le sport, les sensations fortes, l'art, l'histoire et la nature.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur le Brésil, rendez-vous sur le site de Peplum

Dans moins de six mois, le Brésil accueillera la prochaine coupe du monde de football. Si les résultats sportifs ne sont pas toujours faciles à pronostiquer, on peut dès à présent planifier un beau voyage sur mesure, en lien avec les plus grands matches.

Jeudi 3 juillet. Demain débutent les quarts de finale. A Fortaleza, dans le Nordeste, le Brésil affrontera l’Angleterre, une semaine après avoir sorti l’Espagne. D’heures en heures, l’excitation emplit les rues. Peu d’espoir d’apaiser les tensions avant le coup de sifflet : Fortaleza est une vraie ville à sensations ! Située sur la côte nord du pays, elle héberge le plus grand parc aquatique de toute l’Amérique du Sud. Beach Park, en effet, c’est 170 000 m² de jeux, de piscines et de toboggans spectaculaires. Sensations fortes et adrénaline garanties lors d’une expérience unique et superlative. Plus à l’ouest, le littoral s’ouvre sur d’autres sensations, cette fois-ci loin des foules. Après les longues plages prisées, d’incroyables dunes sauvages. Le paysage évoque ici un désert de sable, terrain de jeu à parcourir en 4x4, sous l’œil et les conseils d’un ancien pilote de rallye. Retour au stade. Rénové il y a quatre ans, il affiche complet. Plus de 67 000 spectateurs, venus assister à la défaite sans appel de l’Angleterre 4 buts à 1.

Le lendemain, direction Brasilia pour le 4e quart de finale. Le choc entre l’Argentine et le Portugal. Messi contre Ronaldo. La hiérarchie du ballon d’or est respectée : l’Argentine passe aux tirs aux buts après un nul deux buts partout. Dès le matin, les supporters ont déjà quitté la ville. Le moment idéal pour découvrir la capitale brésilienne créée, à partir de rien, en 1957. A la palette artistique, l’urbaniste Lucio Costa et l’architecte Oscar Niemeyer. Malgré les réticences du gouvernement d’alors à leur laisser une totale liberté, les deux hommes ont fait de Brasilia un véritable chef d’œuvre de l’art moderne. Ce qui lui a valu son classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 1987. On arpente les rues de cette ville-champignon comme celles d’une grande maquette. Cerné par les formes géométriques, on ne ressent que la force de la création. Aucune place laissée au naturel. Parmi les édifices les plus impressionnants, la cathédrale et ses seize colonnes de 90 tonnes chacune. Le congrès national et le palais présidentiel, situés sur l’imposante et majestueuse Place des Trois Pouvoirs, comptent eux-aussi parmi les plus beaux représentants de l’architecture moderne dans le monde.

Lancée pour attirer population et économie vers l’intérieur des terres, ainsi que pour apaiser les tensions entre Sao Paulo et Rio de Janeiro, la construction de Brasilia dura 1000 jours, avant son inauguration le 21 avril 1960. Un projet fou, devenu un symbole tant politique qu’architectural.

Dans les autres matches, l’Italie a battu les Pays-Bas et la France a éliminé l’Allemagne. Choc des demi-finales, le 8 juillet : Brésil-France, à Belo Horizonte. Avant de rallier la troisième ville du pays, petite escale à une centaine de kilomètre de là, entre les pentes raides du Minas Gerais. En 1750, Ouro Preto comptait plus d’habitants que New York ou Rio. Fondée en 1711, cette ancienne ville de mineurs s’appelait alors Vila Rica, le village riche. L’abondance de ses mines d’or a attiré les populations et développé le commerce, laissant un patrimoine des plus exceptionnels : la cité coloniale regorge d’églises baroques, dont un grand nombre a été décoré par l’architecte-sculpteur Aleijadinho. Célèbre pour avoir façonné de nombreuses façades d’églises au Brésil, il l’est aussi pour avoir travaillé alors qu’il était atteint de la lèpre.

Au détour de ces ruelles pavées remplies d’histoires, plusieurs musées évoquent l’art religieux, l’histoire des mines ou celle de la colonisation. Mais la plus grande attraction reste la visite d’une ancienne mine d’or. Une heure à s’enfoncer dans les couloirs qui ont fait la richesse de la région. Une visite certes étouffante, mais unique.

Retour au temps présent, dans le stade Mineirão de Belo Horizonte. La France se mesure au Brésil, sur ses terres. Un match aux allures de revanche. L’ambiance de folie et l’enjeu paralysant créent 90 minutes d’une intensité rare. Impossible de détourner son attention du match. Au coup de sifflet final, le stade explose de joie. Le doublé de Gourcuff ne suffira pas : la France n’ira pas en finale. C’est contre l’Argentine que le Brésil tentera de gagner la coupe du monde. Direction Rio de Janeiro, la ville la plus mythique du pays. Meilleur moyen d’en explorer la richesse historique et culturelle : marcher. Déambuler entre les siècles, et s’arrêter sur la place du 15-novembre, là où l’histoire de Rio a commencé. La place se situe au cœur d’un quartier abritant la plus grande bibliothèque d’Amérique Latine, le Théâtre municipal, le Palais impérial et le musée des Beaux-Arts. Mais c’est l’église Notre Dame de Candelaria, située en plein cœur du centre financier, qui laisse le souvenir le plus marquant. Érigée au XVIIIe siècle, son style néoclassique et sa carrure impressionnante font d’elle la plus belle église de Rio.

Le plus grand symbole de la religion au Brésil, c’est bien sûr la statue du Christ Rédempteur. Trente-huit mètres de haut, à 710 mètres d’altitude, d’où elle domine la ville et la baie de Rio. D’ici, deux options : traverser la forêt du Tijuaca et escalader le Pic du même nom, pour atteindre, à une altitude de 1022 mètres, l’un des plus beaux panoramas sur la ville, ou bien survoler la baie de Rio en deltaplane. Dans les deux cas, le final, ou plutôt la finale, aura lieu dans le stade Maracaña, tout juste rénové pour le plus beau match de l’année. Coup d’envoi du Brésil-Argentine le plus mythique de l’histoire. Quelle qu’en soit l’issue, le voyage, lui, jouera les prolongations.

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