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Les lignes de champ magnétique de la Terre ne restent pas constantes dans le temps.
Les lignes de champ magnétique de la Terre ne restent pas constantes dans le temps.
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Et aussi : la foudre, une impitoyable briseuse de montagnes rocheuses ; nouveau record de distance pour une galaxie !

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L'énigme de la dérive du champ magnétique de la Terre résolue

Les lignes de champ magnétique de la Terre ne restent pas constantes dans le temps. Elles subissent notamment des variations séculaires, et l’on ne comprenait pas en particulier leur dérive vers l'ouest à la surface de la Terre. Des chercheurs de l’institut de Physique du Globe de Paris et du National Space Institute (université technique du Danemark) viennent de proposer une solution à cette énigme.

Les Grecs connaissaient l’existence du magnétisme grâce aux roches se trouvant dans la région de la ville de Magnésie. Mais c’est le médecin et physicien britannique William Gilbert qui a le premier mentionné l’hypothèse que la Terre était un gigantesque aimant dans son ouvrage publié en 1600 : De Magnete. On sait aujourd’hui que cela n’est pas vraiment le cas. En effet, la température des roches augmente au fur et à mesure que l’on s’enfonce à l’intérieur de la Terre. Or, il existe une température limite de 500 à 600 °C, la température de Curie, au-delà de laquelle un aimant perd ses propriétés d’aimantation lors d'une transition de phase.

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Yellowstone : une chambre magmatique plus grande que prévu

La chambre magmatique située sous le parc de Yellowstone serait 50 % plus grande que ce que les précédentes estimations ont avancé. C’est en substance ce que vient d’annoncer un géophysicien lors d’un congrès, en s’appuyant sur l’analyse de milliers de données sismiques. Malgré cela, un puissant séisme est plus à craindre qu’une superéruption.

Le parc national américain de Yellowstone est célèbre dans le monde entier pour ses phénomènes géothermiques, dont certains ont donné naissance à plus de 500 geysers. Plusieurs théories ont été avancées pour les expliquer. Selon l’une des plus admises, ce site de 9.000 km2 se situerait à l’aplomb d’un point chaud, c’est-à-dire au-dessus d’un diapir mantellique remontant au travers du manteau terrestre et dont le magma généré par décompression pénètre par endroit la lithosphère.

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Un océan plus acide protège l'Australie des méduses au venin mortel

En Australie, les autorités redoutent que le réchauffement climatique menace les côtes d’invasions de méduses au venin mortel. Espèces tropicales, les méduses irukandji se développent dans les eaux chaudes et pourraient migrer vers le sud du pays. Toutefois, une nouvelle étude montre que ces cnidaires juvéniles sont trop sensibles à l’acidification des océans pour grandir correctement.L’Australie est l’un des pays les plus sensibles au changement climatique actuel.

Par sa position et sa taille (elle couvre l’équivalent de toute l’Europe de l’ouest), l’île bénéficie d’un climat tropical au nord, tempéré au sud et désertique au centre. Cette diversité climatique et son isolement lui confèrent une riche biodiversité, mais la rendent vulnérable aux modifications du climat. Dans la faune australienne, 83 % des mammifères, 90 % des poissons et 89 % des reptiles sont endémiques. Tous se sont acclimatés à un type de milieu, et sont, de fait, susceptibles de disparaître ou de s’étendre avec le réchauffement des eaux et de l’air.

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Nouveau record de distance pour une galaxie !

Une nouvelle fois, le record de la galaxie la plus lointaine jamais observée a été battu. Une équipe d'astronomes de l'université du Texas a en effet débusqué une galaxie distante de plus de 13 milliards d'années-lumière. L'étude, qui a mis à contribution trois des plus grands télescopes spatiaux et terrestres, a révélé que son taux de formation d'étoiles est l'un des plus élevés connu. Espace Actualités Astronomie Afficher plus de tags Mots-clés | Astronomie, Galaxie, Hubble, infrarouge Nouveau record de distance pour une galaxie ! Une nouvelle fois, le record de la galaxie la plus lointaine jamais observée a été battu.

Une équipe d'astronomes de l'université du Texas a en effet débusqué une galaxie distante de plus de 13 milliards d'années-lumière. L'étude, qui a mis à contribution trois des plus grands télescopes spatiaux et terrestres, a révélé que son taux de formation d'étoiles est l'un des plus élevés connu. Le 30/10/2013 à 10:40 - Par Xavier Demeersman, Futura-Sciences 7 commentaires Réagir Au cours de la campagne d'observation Candels, une équipe d'astronomes de l'université du Texas a mis en évidence z8GND5296, une galaxie dont la lumière a parcouru plus de 13 milliards d'années-lumière, quand l'univers n'avait encore que 5 % de son âge actuel (13,8 milliards d'années). Le Big Bang s'était produit 700 millions d'années auparavant. © V. Tilvi, S.L. Finkelstein, C. Papovich, A. Koekemoer, Candels, STScI, Nasa Share on print Share on email Les records sont faits pour être battus. En matière de cosmologie, cela se vérifie régulièrement, grâce au déploiement de nouveaux instruments toujours plus sensibles, comme ceux qu'a utilisés l'équipe de l'astronome Steven Finkelstein de l'université du Texas pour mener leur étude, publiée dans la revue Nature.

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La foudre, une impitoyable briseuse de montagnes rocheuses

Le gel participe à l’érosion des sommets rocheux, mais il n’est pas responsable de tous les maux pour autant. Une nouvelle étude vient de quantifier l’effet d’un agent d'érosion trop longtemps sous-estimé : la foudre. En effet, chaque fois qu’elle tombe sur un substrat dur en altitude, elle peut briser plusieurs mètres cubes de roches.

Le phénomène vient d’être estimé en Afrique du Sud. Les plus hauts sommets rocheux de la planète sont régulièrement couverts de cailloux aux arêtes anguleuses. Le gel est souvent désigné comme étant le responsable de leur formation, et donc de l’érosion progressive des montagnes. Leurs substrats durs sont régulièrement parcourus par des fissures dans lesquelles l’eau peut pénétrer. Or, ce liquide se dilate en présence de températures négatives, ce qui signifie que son volume augmente. Lorsque cela survient dans une anfractuosité rocheuse, les forces en jeu sont alors en mesure de briser la roche.

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