Ces pillards qui s'attaquent à nos campagnes ; Gilets jaunes : pourquoi Le Pen en beneficie plus que Mélenchon ; Macron ; Economiquement le quinquennat est plié ; Pour Boualem Sansal, nous ne savons plus regarder la vérité en face<!-- --> | Atlantico.fr
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Revue des hebdos

Et aussi Projets industriels en 2017: la France en tête ?

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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Pillage dans les campagnes ?

Marianne s'intéresse aux pillards qui provoqueraient 'l'autre colère des campagnes' même si on parle moins dans nos médias: "incivilités, agressions, vols de métaux, de récoltes, de carburant" ne cessent de se répéter, malgré les efforts des gendarmes.

Gilets jaunes et "récupération populiste"

"Ce n'est pas un mouvement frontiste mais on observe une sur-représentation de l'électorat FN. Dans l'Aisne, la Haute-Marne, le Vaucluse, des terres frontistes, il y a eu de fortes mobilisations" analyse Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, dans l'Obs (2 pages dans un dossier annoncé en Une, qui en compte une douzaine). Qui va en bénéficier électoralement ? Selon Fourquet, Mélenchon, a hésité à embrayer sur la mobilisation du 17 novembre, alors que Marine Le Pen y est allée à pieds joints". Pour l'instant les jeux semblent donc faits dans les intentions de vote pour les européennes, l'ex-Front National est à 20-21 %, La France Insoumise à 11-12 %".

Les manifestations des Gilets Jaunes traduisent "le terrible effacement des syndicats comme forces d’encadrement. Totalement inaudibles et dépassés" selon le politologue Jérôme Sainte-Marie interrogé par l'Express. "L’électorat RN est composé de beaucoup de travailleurs indépendants, qui ont souvent besoin d’utiliser leurs voitures ; et de salariés modestes, sensibles à la rhétorique antifiscale. Ajoutez à cela une dimension culturelle antisystème particulièrement prononcée, tout concourt à pousser les sympathisants du RN vers les gilets jaunes. Cela fait d’ailleurs du RN le moins mauvais réceptacle politique à ce mécontentement. Pour LFI, c’est très différent." estime Jérôme Sainte-Marie qui ajoute " Le gauchisme culturel des cadres et militants LFI fait que ce parti est moins bien placé pour tirer bénéfice des gilets jaunes."

Selon Sainte-Marie, une mobilisation des gilets jaunes "prend la forme d’une jacquerie moderne. Historiquement, les jacqueries sont des mouvements éruptifs, sans encadrement institutionnel, qui peuvent être violents, mais extrêmement brefs dans leur déroulé. Je ne suis pas sûr que le mouvement des gilets jaunes perdure."

Macron : Thatcher français ou en voie de hollandisation ?

Face aux Gilets jaunes, pour la première fois de quinquennat, Macron semble sur la défensive aux yeux du Point qui se demande si le président est le "Thatcher français" ou s'il est en voie de "hollandisation". L'ancien patron du Crédit Lyonnais salue les réformes en matière de formation professionnelle, d'apprentissage etc.. mais regrette que Macron se soit privé de marges budgétaires. Selon Peyrelevade, Macron aurait du "courageusement" reculer l'âge de la retraite, car les dépenses de retraites seraient beaucoup plus élevées qu'ailleurs : "14% contre 10% du PIB dans la zone euro." En maintenant la retraite à 62 ans, Macron aurait "fermé son principal réservoir de ressources". Donc selon l'ancien banquier "ce quinquennat est économiquement terminé". Et les trois ans qui lui restent "seront des années d'immobilisme".

Boualem Sansal fait l'unanimité

Face aux dangers de l'islamisme : "Dissident, « franc-tireur », « lanceur d’alerte », les qualificatifs se multiplient et se ressemblent dans la presse, pour une fois unanime à saluer un auteur dont le succès ne se dément pas depuis plusieurs années. À chaque nouvel ouvrage, l’écrivain algérien Boualem Sansal fait désormais entendre sa voix douce et chantante aussi bien dans le Figaro que dans Libération, Ouest-France ou sur France 2" constate Valeurs Actuelles qui met le visage de l'écrivain à la Une, accompagnée d'un dossier de 7 pages.

La loi sur la laïcité en danger ?

Dans un éditorial du Point Franz-Olivier Giesbert s'inquiète pour la loi de 1905 sur la laïcité que Macron veut réformer : "Le pouvoir affiche la tentation de réformer un texte fondateur de la République" et "Les officiels du régime voudraient nous faire croire que la réforme de la loi aurait pour seul objectif de mieux contrôler l'islam. Les farceurs ! Il y aura forcément des contreparties, comme le souhaitent les autorités musulmanes. Certes, il est sain que la deuxième religion de France ait ses lieux de culte et s'y développe dans le cadre de la République. Mais ce n'est pas à l'État de la subventionner et de tout décider pour elle. Un petit toilettage de la loi de 1905, pourquoi pas ? Une réforme, non, mille fois non ! Quand on ouvre trop vite la boîte de Pandore, il arrive qu'elle vous explose à la figure."

Hulot pas revanchard ?

Nicolas Hulot ex-ministre de l’Ecologie aurait, selon l'Express, fait savoir à l’entourage présidentiel qu'il n’a pas l’intention de régler des comptes avec le pouvoir lors de son intervention dans l’Emission politique présentée par Léa Salamé, sur France 2, ce 22 novembre, une première apparition médiatique depuis sa démission surprise du gouvernement

La sortie de route de Ghosn

"Les gagnants, ce ne sont pas ceux qui ne perdent jamais. Ce sont ceux qui, quand ils tombent, se relèvent et comprennent pourquoi ils sont tombés" aurait dit Ghosn, selon l'Obs (5 pages, et 4 pages dans Le point.) Mais "Cette fois, sauf énorme surprise, il ne s'en relèvera pas".  Marianne s'inquiète en Une "Risque d'Opa sur Renault, Menaces sur l'industrie française".

Projets industriels en 2017: la France en tête

Une bonne nouvelle selon Ernst & Young (EY) "L'Hexagone se classe en tête du peloton européen en termes d’implantations de projets industriels en 2017, d’après le dernier classement sur l’attractivité du cabinet EY. 77 % des investisseurs sondés déclarent avoir un avis positif sur l’avenir de l’industrie en France. Une confiance largement tirée par la capacité d’innovation et de recherche, qui reste l’atout majeur de l’attractivité du pays pour 38 % des dirigeants étrangers interrogés."

Homophobie ordinaire

Six personnes en Une de l'Express. aux visages hier encore tuméfiés, elles ont été récemment agressées en raison de leur homosexualité (ou, pour l’un d’entre eux, de sa transsexualité). Elles ont accepté de poser pour que leur cri soit entendu : assez ! Assez des insultes, assez des menaces, et assez des coups – aux derniers pointages du ministère de l’Intérieur, 1 026 infractions homophobes ou transphobes avaient été relevées en 2017, dont 262 pour les seules agressions physiques ou sexuelles, soit une toutes les trente-trois heures. "L’Express s’enorgueillit d’y consacrer son dossier cette semaine et de lancer un appel déjà signé par des grands noms de tous les horizons"

Pertes d'Uber : 1 milliard

Un oeil sur l'étranger en commençant par Uber, le géant américain des VTC (aussi présent en France) a encore perdu 1,07 milliard au troisième trimestre 2018. Un chiffre énorme par rapport au chiffre d'affaires qui est moins de 3 milliards souligne l'Express.

La Chine à l'heure d'Orwell

La Chine est, selon Le Point (5 pages) devenue l'empire de la cybersurveillance, entre Internet sous contrôle, 200 millions de caméras dans les espaces publics et la reconnaissance faciale : "notre algorithme est capable d'identifier un visage parmi 1 milliard de personnes en une seconde" se vante Eva Chen, de la société Yitu,  Et "les autorités inscrivent des codes QR sur les portes des maisons pour mieux identifier les habitants".

Réfugiés syriens en Turquie

"Fuyant la guerre, plus de 3,5 millions de Syriens vivent en Turquie." raconte l'Express "Beaucoup n’attendent plus rien de leur pays. C’est décidé, ils resteront.  Fuyant la guerre, plus de 3,5 millions de Syriens vivent en Turquie. Beaucoup n’attendent plus rien de leur pays. C’est décidé, ils resteront." Selon certaines estimations, il y aurait même plus de Syriens en Turquie : 4,5 millions, pour une population de 81 millions d’habitants.

La plupart "sont issus de milieux modestes et, parmi ceux restés dans le sud de la Turquie, près de la frontière, beaucoup sont d’origine rurale. Les citadins ont été plus nombreux à rejoindre Istanbul, la capitale économique du pays, qui compte le plus grand nombre de Syriens de tout le pays, au moins 560 000 selon les experts". 

Selon Vural Çakir, directeur d’Ingev, un organisme qui soutient les réfugiés dans le domaine de l’emploi et de la création d’entreprises "En moyenne, moins de 20 % des exilés rentrent dans leur pays après un conflit durable". 

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