Iguane, python géant et chat domestique : ces espèces invasives qui menacent la biodiversité<!-- --> | Atlantico.fr
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A Porto Rico, les iguanes se terrent sous les immeubles et détruisent les fondations.
A Porto Rico, les iguanes se terrent sous les immeubles et détruisent les fondations.
©Reuters

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Retour sur les effets dévastateurs de ces espèces invasives sur la biodiversité... Avec ZeGreenWeb.com

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Introduites plus ou moins volontairement par l'homme, les espèces invasives représentent une menace pour les écosystèmes dans lesquels ils se développent en absence de prédateurs naturels. Elles envahissent l'espace et deviennent nuisibles pour les espèces indigènes dont certaines sont déjà menacées. 

Les iguanes envahissent Porto Rico

Bien que la plupart des espèces d'iguanes soient menacées en Amérique latine, le reptile envahit l'île de Porto Rico. Introduit par l'homme dans les années 1970, ils sont désormais quatre millions d'individus à arpenter ce territoire situé entre l'océan Atlantique et la mer des Caraïbes, compliquant sérieusement le quotidien de la population.

Les iguanes se terrent sous les immeubles et détruisent les fondations, ils font leurs nids près des centrales entraînant des coupures d'électricité et envahissent les aéroports. Des épisodes qui ont poussé les pouvoirs publics à prendre des décisions drastiques. Ils prévoient d'abattre les reptiles et de revendre leur viande aux Etats-Unis à un prix atteignant 10 euros le kilogramme. Au vu du nombre d'iguanes présents sur l'île et dans un contexte de récession qui touche Porto Rico depuis cinq ans, ce business est plutôt bien accueilli.

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Dans les Everglades, le python molure décime les populations de mammifères

Une étude publiée par le journal Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) estime que le python molure représente une menace pour la biodiversité du parc national des Everglades, en Floride (Etats-Unis). Ce serpent constricteur géant originaire d'Asie peut atteindre six mètres et demi de long et peser jusqu'à cent quatre-vingt kilogrammes. Introduit sur le territoire américain dans les années 1990, il a depuis envahi ce parc national qui accueille plusieurs espèces protégées. Plus d'une dizaine de milliers de pythons y vivraient aujourd'hui.

Selon l'analyse de PNAS, les effectifs de mammifères ont radicalement diminué depuis les années 1990 dans les zones où le reptile a pu être observé. Les populations de ratons-laveur ont reculé de 99,3 %, celles d'opossums de 98,9 % tandis que les effectifs de lynx ont chuté de 87,5 %. D'autres espèces, comme le lapin des marais, ont quant à elles totalement disparu. A contrario, là où le python molure n'a pas été introduit, les effectifs de mammifères sont équivalents aux populations recensées dans les années 1990.

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Même le chat domestique représente une menace pour les écosystèmes

D'après une étude britannique, le chat, peu difficile en ce qui concerne la nourriture, serait un prédateur redoutable. Les scientifiques ont mis en relation le taux de prédation de ce petit félin avec le nombre d'individus présents sur le territoire de Grande-Bretagne – environ 8 millions de chats domestiques. En un an, les chats domestiques seraient responsables de la mort de 53 à 63 millions de mammifères, de 25 à 29 millions d'oiseaux et de 4 à 6 millions de reptiles et d'amphibiens. S'ajoutent les dégâts provoqués par les félins errants dont la population est estimée à 800 000 individus.

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