Revue de presse des hebdos
Emmanuel Macron vampirise le Quai d’Orsay; Marine Le Pen & Marion Maréchal se re-aiment, un psy millionnaire tente de réconcilier les gauches; Marianne s’inquiète de la radicalité des mosquées, Le Nouvel Obs du jeu dangereux de David Guiraud
Et aussi, à la Une de vos hebdos cette semaine : le Point révèle les derniers secrets du débarquement, L’Express le nom du vrai patron de l’UE, Le Nouvel Obs célèbre l’art de la rupture, et dans la Croix-l’hebdo, on se demande si les femmes doivent quitter l’Eglise.
Macron, premier diplomate de France ?
On imagine la diplomatie policée et feutrée ; mais cela n’empêche pas Emmanuel Macron de dire à Natanyahou “tu mens comme un arracheur de dents”, apprend-on dans l’intéressant dossier de l’Express sur la stratégie diplomatique française. Les coulisses du 7 octobre, le déplacement de Macron à Jérusalem qui a suivi, la visite d'État de Xi Jinping à Paris.. On court du Proche-Orient à l’Ukraine. D’une livraison rocambolesque de médicaments aux otages du Hamas, on retient qu’il a fallu courtiser le Qatar, jaloux de la proximité de Macron avec les Émirats arabes unis, convaincre le Hamas, pour finalement voir Netanyahou s'attribuer les mérites de cette livraison… qui a partiellement échoué. L’hebdo, nous donne à lire une diplomatie d’une double volonté de distinction : se démarquer des américains, et Pour Macron, de ses prédécesseurs. D’une pierre deux coups, en somme, quitte à faire des gaffes monumentales, et se mettre à dos le corps diplomatique. Car rien n’est simple, et si la nouvelle “ambiguïté stratégique” dévoilée à l’occasion du sommet pour l’Ukraine de février veut maintenir le flou à l'égard de la Russie, on découvre qu’elle servait aussi et surtout à répondre aux attaques du premier ministre slovaque pro russe contre ce sommet. A coup d’envoi de troupes au sol…
La France n’a pas d'envoyé spécial à Tel-Aviv, et se contente du chef de poste de la DGSE : “ça ne sert à rien, ce n'est pas là que ça se joue.” Pour le président israélien, les relations sont “not so bad, cause it couldn't be worse”. Mais Paris joue sa carte, en étant une des rares courroies de dialogue avec la branche politique du Hezbollah au Liban, et pourrait aider à la négociation sur la sécurisation de la frontière israélo-libanaise. On sent Macron bien impuissant à faire de même avec le “Sud global”, malgré la réception de Xi Jinping, les visites en Inde, au Brésil, la présence française à l'investiture de Poutine, seule représentante, du G7. Pour l'Express, être une troisième voix, indépendante des messages américains, pousse à faire subsister un canal de discussion avec la Russie.
Catherine Colonna, au Quai d’Orsay, n’a pas su exister face au président ; les ambassadeurs de France dans les pays arabes ont dénoncé la politique française, elle voulait leur tête. Macron le lui refuse : ça “ne fitte pas”entre eux, elle n’ose pas lui téléphoner. Seul “un lien constant avec le seul maître de la diplomatie française” explique la nomination de Stéphane Séjourné à sa suite. Les diplomates grincent des dents, mais cette mainmise semble porter ses fruits à court terme : pour nos partenaires, la diplomatie française est “plus agile, moins protocolaire”, et selon un responsable ukrainien, “moderne”. La venue de Zelensky en Normandie, aux côtés d'officiels russes fait dire à l’hebdo que“la diplomatie est un travail de patience, qui connaît parfois quelques grâces.”
Un psy millionnaire, il faut bien ça pour faire l'union de la gauche
Les LBO sont des opérations financières risquées, où un fonds d'investissement rachète une entreprise à grand coup de dettes, mais c'est aussi le sport préféré d'Olivier Legrain, un ancien industriel qui a fait fortune chez Lafarge et sa filiale Materis. Tout ce qui déteste la gauche, et pourtant c’est lui qui organise les dîners secrets des frondeurs LFI avec des socialistes et des écologistes. En vue, l’union de la gauche, nouveau graal du millionnaire. Et il y croit, et on y croirait presque en apprenant qu’il s’est aussi reconverti en psychothérapeute.
Mécène de revues politiques et de la Primaire Populaire, ce patron ”atypique” ou” hétérodoxe” fait partie “de ces gens qui s'inquiètent de l'avenir politique. C'est sincère, mais il se fait beaucoup d’illusions.” selon un autre industriel. Ruffin, Piolle, Autain, Corbière, Vallaud parviennent grâce à lui à discuter d'une primaire de la gauche, d'un programme commun. Mais que faire de, ou avec, Mélenchon ? François Ruffin a d’abord hésité à le rencontrer : ”les deux hommes ont d'abord dû s'apprivoiser, l'argent a fait le reste”. Même avec un plafond légal bas, à 7500 euros. Car Ruffin cherche “une liberté financière pour ne pas être trop dépendant des formations politiques.” Mais il a aussi et surtout un réseau indispensable pour crédibiliser la gauche. Sauf si les autres convives le lâchent : ils se sont fâchés en apprenant l'enquête de l'Express et en ont annulé le dernier dîner…
Le grand plongeon
Pendant ce temps-là, Hidalgo va à la piscine : il faut bien qu’elle s’entraîne pour sa baignade dans la Seine, loin de sa noyade présidentielle, avoue-t-elle à L’Express. Marianne la verrait bien accompagnée par Emmanuel Macron : “les deux ayant déjà plongé dans les sondages, il serait logique qu’ils fassent ensemble le grand saut.” Et rappelle la promesse chiraquienne non tenue : “les Français aiment l’audace de ceux qui osent encore des coups politiques, mais se montrent impitoyables avec les coups de com’ ne débouchant jamais sur rien”.
Elle n'est pas finie, mais Marianne a déjà écrit les dernières lignes de l’histoire de la campagne de Valérie Hayer : l’hebdo rappelle qu’elle n’en a pas vraiment voulu, de cette première place sur la liste Renaissance, pas plus que Le Maire, Séjourné… Sans relief en meeting, sans expérience médiatique, elle valorise ses origines rurales au moment où l’agriculture n’est déjà plus un sujet de campagne. Sans soutien de la part du gouvernement et des députés qui ne veulent pas prendre de coups, elle ne l’obtient finalement que sur ordre de Macron. Ce dernier rate son discours sur l’Europe, alors que le programme même divise en interne : “nous ne sommes pas assez exigeants et critiques”. Le Point nous apprend qu’à l’occasion du 80° anniversaire du débarquement, nous aurons droit, en 3 jours, à 6 discours présidentiels… Après un septennat, pour Marianne, “la majorité en est toujours là : attendre qu’Emmanuel Macron revête son costume de sauveur”.
Maximum respect
Maximum respect pour Jean-Michel Frixon, ancien ouvrier chez Michelin, qui sillonne la France en compagnie de son ancien directeur industriel pour enseigner le management dans les grandes écoles. Car “lorsqu’on parle de management aux cadres, personne ne leur fait part de la considération due à toute personne.” Loin des “tartines sur le développement personnel” : “respectez votre entourage et vous ferez des miracles”. Les suicides de collègues, le mépris des petits chefs, il connaît, au point d’en faire un livre ; le PDG du groupe, touché, luidemande de faire la tournée des usines en France pour rencontrer les ouvriers et sonder leur management. “À la suite de cette mission, la direction a décidé de faire intervenir des ouvriers chevronnés dans ses formations au management en interne, d’abord en Espagne et aux États-Unis, bientôt en France.”
Dans L’Express, le Général Lecointre donne lui aussi sa leçon de management, à base de responsabilisation et d'autorité : bien sûr, la communauté des frères d'armes, sur fond de mort, est bien plus évidente que les collectifs, que les entreprises cherchent à créer, mais on comprend que c'est le “dialogue de commandement” qui compte. Les ordres dans l’armée sont élaborés en exposant les motifs des décisions, leur contexte, et sont soumis à la chaîne des subordonnés qui, à chaque fois “peuvent faire valoir des incohérences à l'échelon supérieur.” Accepter la contradiction pour “éviter les conneries”, mais aussi l’indiscipline, tout un programme !
Les conseils d'un prof de Stanford pour “réussir sur votre lieu de travail”, plus loin dans l’hebdo, tombent bien à plat : l'influence, le travail en réseau, la confiance en soi, ne pas chercher à être populaire… “tout le monde peut être davantage puissant”, s’il maîtrise “la dynamique du pouvoir” comme… Hitler, Mussolini, Elon, Musk, ou Taylor Swift. Choisissez bien vos modèles…
Les narcotrafiquants télétravaillent en prison
Le Nouvel Obs, à l’occasion de l’évasion de Mohamed Amra, découvre l’étendue de la circulation des portables en prison, et les tentatives de corruption des agents de l’administration pénitentiaire qui permettent aux narcotrafiquants de continuer leur business derrière les barreaux. Ce que dit aussi le rapport sénatorial, sorti le jour de l’évasion de “La Mouche”.
Si en 2023 plus de 50 000 téléphones ont été saisis en détention, “l’enquête porte sur leur contenu, jamais sur leur origine.” On promet qu’à l’automne 2024, la règlementation qui limite les fouilles au retour des parloirs changera ; mais, à 1500 euros par mois, on comprend facilement la tentation des agents, qui peuvent en plus subir des pressions sur leurs familles…
Le vrai dirigeant de l’UE s’appelle Coreper
Le comité de des représentants permanents des états membres de l'UE, ou Coreper, c'est le centre névralgique de l'Union, la où “se négocie la plupart des des compromis entre les 27 membres”, "la boîte noire sur laquelle tout le monde compte pour résoudre des problèmes que les experts jugent insolubles”, pour l’ex-représentant de la Belgique en son sein, dans L'Express. Sans équivalent dans le monde, le Coreper fabrique en réalité 80 % des décisions du conseil des ministres européen. S’y entremêlent intérêts nationaux et intérêts généraux, mais chaque ambassadeur a une double mission : “défendre les intérêts de son pays, mais également faire aboutir des accords à 27.” Un art du compromis, qui repose sur une confiance sans faille entre les ambassadeurs, une possibilité d'arbitrer en solo, et des échanges informels fréquents entre leurs réunions hebdomadaires. Mais aussi sur une vision à 360° sur les dossiers en cours, qui permettent d'équilibrer les intérêts des Etats sur les différents dossiers, alors que les conseils des ministres restent thématiques. Quitte à leur faire de l’ombre, ainsi qu’au Parlement européen. Les ONG “critiquent l'opacité des débats et la concentration de pouvoir dans les mains de hauts-fonctionnaires, non élus”
Pas suffisant pour contester les processus de décision des traités : il tient sa force d’un système qui “n'a pas été conçu pour prendre des décisions rapidement”, c’est pourquoi la commission invoque régulièrement une” crise exceptionnelle” pour lui permettre de statuer seul.
Malaise dans les mosquées
Un certain malaise à la lecture de Marianne, qui révèle, dans les bonnes feuilles d'une enquête “au cœur de l'islam de France”, ce qui se dit vraiment, dans nos mosquées. Infiltré pendant trois ans, un journaliste constate que “la radicalité n'est, hélas, pas réservée à quelques fidèles, à une poignée de lieux de culte”.
Naturellement, on réprouve les propos tenus : dans le 18e arrondissement, à l'institut des cultures d'islam, on justifie de couper la main aux voleurs, par sens de la justice. Seulement si le califat est instauré, bien sûr, et seulement si le vol dépasse les 150 euros. A Villeurbanne, l’autorité des hommes sur les femmes est approuvée, déclinée par un responsable dans le quotidien, sans pour autant l’argumenter, dans un “suivisme aveugle.”
Mais écoutons les militants des partis politiques, les discussions de comptoir, les sorties de messe : des clichés aussi, des idées simplistes, comme des fossiles qui ne disent rien des élans vitaux, des programmes réels, de la foi qui anime ceux qui parlent. Juste la simple bêtise humaine, à laquelle personne n’échappe, pas même les journalistes. On a encore du travail pour penser l’islam, et l’aider à se penser… Quitte à défendre la thèse de l’incompatibilité de l’islam et de la modernité, on aimerait une démonstration.
LFI joue aussi avec le feu en tentant de conquérir les quartiers populaires et les abstentionnistes : Le Nouvel Obs a suivi à Roubaix le député David Guiraud : un ancien sanctuaire socialiste, qui compte 20% d’habitants issus de l’immigration, avec un taux de pauvreté élevée et 70% d’abstention aux européennes de 2019. Il y drague les habitants, quitte à la défendre l’imam Iquioussen : “il joue un jeu très dangereux, surtout dans une ville où le risque de radicalisation est certain”, s’inquiète la députée Renaissance de Lille. Mais lui, le risque, il le gère très bien :il ne met pas les pieds dans la partie habitée du quartier dont il s'est fait le défenseur, préférant la sécurité de la zone des immeubles murés par la mairie : ”certains endroits, c’est chaud”…
LR : Pradié en embuscade
Il a pris du recul après avoir perdu son poste de n°2 des Républicains après la bataille de la réforme des retraites, où il voulait, épargner les carrières longues. Le revoilà, discrètement, à travers un livre, des conférences. LePoint avoue l'avoir pris pour “un opportuniste assoiffé de lumière” et dresse aujourd’hui un portrait d'Aurélien Pradié en ascète, en marathonien assagi, réfléchissant au temps long, se préparant, “mais il ne sait pas encore tout à fait à quoi”. Et entre dans le jeu du portrait en creux de “l’enfant terrible de la droite” qui affirme qu’à Attal et Bardella, ”il manque cette puissance d'enracinement que tous les grands sont allés chercher”.
Dans les Causses, “terre de gauche radicale” voisine de la Corrèze de Chirac, dont il se veut l’héritier, ses soutiens locaux du Lot veulent le voir construire son chemin, créer son parti. Il est dans les starting-blocks avec sa bande d'une dizaine de députés, en cas d'échec de la droite aux européennes, et tout est ouvert : scission, groupe autonome à l'assemblée ou raid sur les LR pour déloger Ciotti — “option la moins séduisante tant l'appareil est jugé ”sclérosé”. Attention donc : les jeunes arrivent, ils veulent bousculer ce qui ne rêvent que de devenir ministres, les ”rois fainéants” qui font le lit du RN. Selon l’hebdo, "ils se sont donné 15 ans” pour réaliser une "ambition délirante de changer la vie”, le cœur de la politique, aujourd'hui devenue “une affaire de petits gestionnaires de la fatalité”
Marine et Marion se raiment. Les droites nationalistes européennes pourront-elles faire de même ?
Elles se sont réconciliées, lors d'une veillée funèbre, celle d'une vieille amie de la famille, un soir de Noël, 2022. La fille et la petite fille de Jean-Marie Le Pen ne pouvaient pas, il y a 10 ans, l’une passer la main et l’autre "endosser, le simple costume de disciple.” pour Le Point. Le malaise cardiaque du patriarche aura fait le reste, ainsi qu'un mariage : la famille, s'est sacré chez les Le Pen, n'en déplaise à Zemmour, exaspéré par cette réconciliation. Et n'en déplaise au RN, où on craint que sa radicalité “nous colle l'image du vieux FN”, et où le score du 9 juin pourrait mettre en danger Jordan Bardella.
L’hebdo, après une interview de Viktor Orban, étudie l’hypothèse d'une réconciliation entre les groupes nationalistes à Strasbourg. D'un côté, le groupe ECR de Giorgia Meloni, de l'autre le groupe Identité et Démocratie de Marine Le Pen, dont viennent d'être exclus les extrémistes allemands de l’AfD. Entre les deux, le cœur d'Orban balance, qui souhaite, alors qu'il va prendre la présidence de l'union européenne en juillet, aller plus loin que le pacte migratoire, avoir une “discussion raisonnable” sur l’Ukraine, “repenser la transition verte avant qu'elle ne tue notre industrie”, et développer les capacités de défense de l’Europe —mais uniquement en matière de coopération industrielle. Pour lui ”tout dépendra de la capacité à coopérer de Marine Le Pen et de Giorgia Meloni”, car les lignes rouges sont nombreuses avant de pouvoir s'allier contre les forces libérales : la guerre en Ukraine, la mésentente entre les deux femmes, mais surtout la question de s’unir, ou pas, avec les droites traditionnelles. ECR craint qu'une alliance avec le RN fasse partir ses troupes vers le PPE, mais le RN craint de perdre en influence car son groupe actuel ne compte que sept nationalités dans ses rangs, et risque de disparaître en tant que tel. Un paradoxe qui enferme Marine Le Pen : exister au niveau européen pour accéder au pouvoir en France, seul le pouvoir en France lui octroira une crédibilité européenne.
Mais que veut Yaël Braun-Pivet ? Et qui voudrait de Borne ?
Au lieu de penser un programme, chez Renaissance, on préfère s'interroger sur les ambitions des uns et des autres. Cette semaine, on lui prête dans le Nouvel Obs l'intention de prendre la direction du Parti à l'automne, ou de viser Matignon, ou...l'Elysée en 2027. Pour un ministre, elle “manque de fond politique”, alors qu'elle consulte des élus de tous bords, et “continue de jouer sa partition en émettant des réserves sur le projet de réforme de l’assurance chômage ou en plaidant pour la taxation des superprofits”. Pour enrôler le PS ? Elle a tenté d’envoyer Elisabeth Borne à la tête du Conseil constitutionnel en 2025, laquelle a décliné. Vous avez dit sonorité ?
Dissoudra, dissoudra pas ?
Alors que la petite musique d’un Gérard Larcher, à la tête d'un gouvernement après les européennes est dans toutes les têtes, chez LR, un accord de gouvernement ne fait pas l'unanimité : “les militants sont tellement dans une détestation de Macron, qu'ils nous en veulent déjà de ne pas le renverser”, pour une députée qui privilégie, la motion de censure, et le risque de dissolution qui va avec. Même perplexité au RN, révèle Marianne, : en cas de victoire, “on risque de se cramer d'ici à 2027, en gouvernant avec Macron président.”
A l’enterrement de la loi grand âge, euthanasiée par Le Maire, Vautrin conduit le deuil
La loi “bien vieillir” de 2023 nous promettait une loi de programmation annuelle grand âge, on devra se contenter de la loi fin de vie : ni l’Elysée ni Matignon n’ont saisi le Conseil d’Etat, préalable indispensable à sa mise en place. Pour L’Express, “l’Elysée et Matignon ont bloqué la saisine du Conseil, comprenant qu’il confirmerait la faisabilité juridique.” Et donc de nouvelles dépenses. Pour le PS Jérôme Guedj, “on ne peut pas bloquer les routes avec des déambulateurs pour obtenir de l’argent”. Pour nous faire patienter, Catherine Vautrin a proposé de… refaire une quatrième concertation avec le CESE… Pendant ce temps-là, on débat de la fin de vie en oubliant les soins palliatifs…
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !