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Vidéo-verbalisation à Paris : le dispositif testé à partir du 2 avril
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Expérimentation

La vidéo-verbalisation, permettant de verbaliser à distance un conducteur qui commet une infraction, sera expérimentée à partir du 2 avril à Paris, a annoncé mercredi la préfecture de police.

Un nouveau moyen de lutter contre l'insécurité routière arrive à Paris. La vidéo-verbalisation sera en effet expérimentée à partir du 2 avril à Paris, a annoncé mercredi la préfecture de police (PP) dans sa lettre hebdomadaire PPrama. Ce dispositif permet de verbaliser à distance un conducteur qui commet une infraction. Ce mécanisme s'appuiera sur le réseau de caméras récemment mis en place dans la capitale dans le cadre du plan de vidéoprotection, précise la PP dans une note d'information.
Concrètement, des policiers constateront l'infraction par vidéosurveillance, et photographieront le véhicule pour "en identifier la plaque d'immatriculation et la marque". Ils enverront le tout au Centre national de traitement (CNT) de Rennes, qui identifiera le propriétaire, "éditera un procès verbal dématérialisé" et "adressera une contravention au propriétaire de la carte grise du véhicule". La capitale n'est pas la première à tester ce type de matériel. Des dispositifs similaires sont déjà expérimentés à Aix-en-Provence, Marseille, Nice, Chartres, Saint-Mandé et l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), Asnières-sur-Seine et Puteaux (Hauts-de-Seine).

A Paris, il permettra "de sanctionner plus efficacement les délinquants routiers", en relevant sur les axes les plus accidentogènes, "les infractions les plus graves", comme les franchissements de feu rouge, responsables en moyenne de 25 accidents corporels chaque mois à Paris, précise la PP. Ainsi, quatre secteurs particulièrement touchés par cette problématique ont été retenus : l'avenue des Champs-Elysées, l'avenue de l'Opéra, la rue de Rivoli et la place Saint-Augustin.

La vidéo-verbalisation permettra également de lutter contre "les comportements qui constituent une entrave au bon écoulement du trafic", comme les stationnements gênants sur les voies réservées aux bus et taxis (sur les Grands boulevards, l'avenue du général Leclerc, le boulevard Saint-Germain et la rue de Vaugirard), les stationnements en double file (sur le boulevard Sébastopol, avenue Jean Jaurès, rue Marx Dormoy, rue de Rivoli), ou l'emprunt d'une voie non autorisée à son véhicule (sur le boulevard Barbès et l'avenue de Clichy).

La mise en pratique de la vidéo-verbalisation s'effectuera par étapes. Dans un premier temps, quatre opérations seront réalisées par semaine sur ces axes et sites énumérés. "Avant une éventuelle montée en puissance progressive à l'été 2013, une évaluation sera effectuée et les enseignements de l'expérimentation seront analysés avec attention", précise la PP. Le code de la route permet de sanctionner six infractions sans que l'interception du conducteur soit nécessaire, rappelle la PP : non-respect des stops et feux rouges, non-respect des vitesses autorisées, non-respect des distances de sécurité, stationnement gênant, usage des voies réservées au bus et taxis, et non acquittement des péages.

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