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Valérie Pécresse assume la clause Molière en Ile-de-France
©Reuters

Déterminée

Elle dénonce "un petit coup de communication" de l'ancien gouvernement qui a jugé cette clause illégale.

Ce jeudi 18 mai, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR) a dénoncé "un petit coup de communication" de l'ancien gouvernement qui a jugé la clause Molière illégale. La région Ile-de-France avait fait adopter le 9 mars une délibération portant sur la création d'un Small Business Act francilien pour favoriser l'accès des TPE-PME à la commande publique, qui intégrait une disposition dite "clause Molière" imposant l'usage du français dans les marchés publics de la région. Début mai, les ministres du Travail, de l'Economie, de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire avaient indiqué dans une instruction interministérielle adressée aux préfets, que toute "clause Molière", par laquelle certaines collectivités territoriales voulaient imposer l'usage du français dans les marchés publics dans le but de limiter le travail détaché, était illégale et devait être "traitée comme telle".

"J'assume cette clause"

Pour Valérie Pécresse, "cette clause n'interdit pas de ne pas parler français sur les chantiers d'Ile-de-France", mais permet "d'assurer la sécurité sur les chantiers, en exigeant qu'un traducteur soit recruté par la compagnie qui fait le chantier". "Bien évidemment, cela renchérit le coût du travailleur détaché", a-t-elle souligné, et peut avoir pour conséquence "que les PME d'Ile-de-France soient incitées à recruter des salariés qui vivent en France et comprennent le français".

"J'assume cette clause, qui permet de rétablir le coût relatif des salariés installés en France par rapport aux travailleurs détachés", a-t-elle précisé. "Cette clause n'est pas discriminatoire", a affirmé Valérie Pécresse. Elle "permet une fois de plus à la région de se montrer exemplaire en matière de sécurité des ouvriers et pionnière", a-t-elle conclu. La mise en place de cette clause Molière est effective depuis la mi-avril, et s'applique à tous les marchés de travaux pour lesquels la région est maître d'ouvrage. 

>>> À lire aussi : Clause Molière : et si l’on parlait plutôt de préférence locale ? 

Lu sur Le Figaro

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